MUSIQUE: Alexis Prigas nous présente "Loma Mwanyé" (Envoie la lumière).

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1988

Avec « Spleen and Joy », j’avais posé à vos oreilles, la verve des lamentations et des joies que je pouvais puiser en moi et autour de moi. Et pour donner plus d’écho à ma voix, j’avais mis à la cour les tam-tams et balafons avec les mélodies de nos forêts (« Koni »), les hurlements de nos montagnes, les mélopées de nos savanes (« Njo e »), et le chant de nos sirènes (« Aïso » ou « Diyamane »)…

Le temps de remercier ceux qui ont suivi, et d’accueillir ceux qui viennent à ma rencontre aujourd’hui, je dis merci avec « Loma Mwaye » ; envoie la lumière !

« Loma mwaye » est un maxi single de 3 titres pour projeter de la lumière sur la voie de mon prochain album, pour éclairer mes pas et tous les jours ternes qui se pointeraient. Naturellement, je laisse la porte ouverte !

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Masohe(La prière)

« Seigneur, je suis à la tâche, accroché à l’effort et à la volonté mais périlleux et rude est le chemin de la joie. Ne m’oublie pas».

Si tout travail a un salaire, il a aussi le vent froid qui ronge le corps de celui qui ne peut atteindre ses rêves. Quand il procure plus de sueur que de bonheur, on a quelquefois, envie de tout laisser tomber. Mais on réalise très vite que seule la misère tend les bras. Seigneur, je t’en supplie, ne m’oublie pas !

« Ami »

« Ils attendaient qu’on se déchire et qu’on s’entretue au prix de toutes les haines ; on aimait assez nos vies pour les vendre à leurs humeurs. Et tu as disparu dans les méandres ambrés de la rivière. Aujourd’hui encore, je te cherche »
Des amitiés intermittentes ou « clignotantes » d’une chèvre et d’une panthère, comme du jeu d’une souris avec un chat, ce qui est fou ce n’est pas que les autres scandent leur prise de risques dans une cohabitation qui peut faire mal, mais qu’on se refuse simplement à voir la beauté des différences.

Eboudou(Le lac)

«Je suis venu chez vous m’amuser et partager avec vous ; je n’ai pris ni l’alliance d’autrui, ni le moindre foulard qui ne m’appartient. Je veux juste rejoindre ma rive, Ô lac, ne m’engloutit pas».

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Dans la grande zone du littoral camerounais, l’eau entoure les hommes, le quotidien, les croyances et les mythes. Et chacun a sa limite avec le territoire marin de l’autre, entre interdits et peurs. Ne commettez jamais de forfait dans les eaux ni sur les berges d’autrui pour ensuite vous enfuir. Au moment de traverser, vous devrez montrer patte blanche ou mourir.

Source: Alexis Prigas

Vous pouvez écouter l’extrait de ce bébé musical d’Alexis Prigas en cliquant ci-dessous. Surtout, consommez sans modération.


 

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