Après avoir subi cette sauvage émasculation par les forces de l’Ordre de Baham, département des Hauts-Plateaux et situé dans l’Ouest Cameroun, la victime a perdu à jamais sa capacité à enfanter.
La trentaine révolue, Théodore MBOPDA, a été arrêté au village Nkeng par Bandjoun, par deux gendarmes de la compagnie de gendarmerie de Baham, habillés en civil. Nous apprenons de nos sources, que les faits se produisent au moment où la victime tentait d’intervenir pour soustraire son ami des mains des agents de forces armées.
C’est ainsi que le jeune homme sera copieusement battu, avant d’être conduit à la cellule de la compagnie. Il sera par la suite torturé et subira des sévices corporels relevant d’une autre époque. Il subira des traitements inhumains, puis émasculé, son testicule complètement entaillé à la machette, pendant son interrogatoire en cellule ; au point où Théodore MBOPDA perdra toutes ses forces.
En panique, ses tortionnaires le conduiront au district de santé de Baham. Là-bas, ils vont procéder manu militari à une opération chirurgicale et insinueront une hernie. Ils vont tenter de suturer pour masquer leur forfait à sa famille avec la complicité du médecin dudit hôpital alors qu’il se trouvait dans un état comateux.
Bien qu’affaibli, il sera maintenu captif et menotté à son lit d’hôpital. Notre source fait observer que : « Des gendarmes armés jusqu’aux dents se succèdent à son chevet pour le surveiller, et ont proscrit des visites de sa famille. Quelques-uns des membres de sa famille qui s’y rendent sont astreints à décliner leur identité. Mercredi dernier, il est retombé en pâmoison et est presqu’à l’article de la mort ».
L’hôpital a adressé une facture de plus d’une centaine de mille à la famille et l’enjoint de la régler. Puis de ramener ce qui reste de Théodore à la maison car, faut-il le rappeler, la victime ne pourra plus jamais enfanter après son émasculation sauvage.
