ONG ÉTRANGÈRES : PAUL ATANGA NJI MENACE CES ORGANISATIONS DE SUSPENSION EN CAS DE DOSSIER IRRÉGULIER

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« Le moment est venu de savoir si ces gens ont le droit de travailler ici » a déclaré le Ministre de l’administration territoriale.

Dans le cadre d’une actualisation du fichier des associations étrangères exerçant au Cameroun Paul ATANGA NJI, Ministre de l’Administration territoriale, a dans un communiqué publié la semaine dernière, demandé aux associations étrangères exerçant au Cameroun de fournir un ensemble de pièces constitutives d’un dossier. Le communiqué donne un délai d’un mois aux associations étrangères pour fournir les pièces demandées sous peine de suspension.

Les associations particulièrement visées par cette mesure sont les Organisations non gouvernementales exerçant au Cameroun. Sur le site de RFI Afrique, le ministre de l’Administration territoriale explique le bien-fondé de cette démarche. Selon Paul ATANGA NJI, cette démarche vise à mettre de la clarté dans l’exercice des associations étrangères au Cameroun.

Pour le patron de l’Administration territoriale, les associations et ONG qui produisent souvent des rapports sur l’état des droits de l’Homme au Cameroun, doivent d’abord être en règle pour pouvoir travailler dans le pays.

« Notre logique, c’est d’abord la sensibilisation, l’éducation, ensuite on va passer à l’étape répressive en leur disant qu’on va publier un communiqué en disant que telle, telle, telle n’ont pas le droit d’exercer au Cameroun, et elles vont plier bagages et on ne va plus parler de ces ONG-là. Nous leur avons envoyé un communiqué. Vous les connaissez, elles vous font des rapports sur le Cameroun, sur l’état des droits de l’homme, sur ceci ou cela. Le moment est venu de savoir si ces gens ont le droit de travailler ici. Nous devons êtres regardants sur cette question-là », a expliqué Paul ATANGA NJI.

« Quand nous constatons que l’ONG travaille en marge de nos lois, nous faisons ce qu’on appelle un rappel à l’ordre. C’est ce qui se passe aujourd’hui. Il y a un fichier des ONG. Quand je constate qu’il y en a, par exemple, une trentaine ou une quarantaine et qu’à la fin de chaque année, nous avons des rapports sur 2, 3, 4, 5 ou 6, nous pensons qu’il y a un problème. Il y en a qui font de bonnes choses, il y en a qui font de très mauvaises choses. Donc c’était un rappel à l’ordre nécessaire », déclare le Ministre de l’Administration territoriale.

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