Le Forum International de Yaoundé sur la Désinformation, s’est tenu du 13 au 14 juin 2022, au Centre Culturel Français du Cameroun, en présence de l’Ambassadeur de France au Cameroun, Christophe GUILHOU. Cette rencontre internationale a vu la présence de presque 300 participants, enflammés dans les activités et débats.
La rencontre Internationale fulgurante de Yaoundé s’est clôturée hier mardi 14 juin 2022, en présence de plusieurs participants d’ici et d’ailleurs. Le thème central de cette édition au Centre Culturel Français (CCF) camerounais, porte sur l’accès à l’information et la liberté d’expression à l’épreuve de la désinformation.
La désinformation, une autre histoire avec internet
L’âge du numérique depuis Internet en 2000, a révolutionné la qualité de l’information médiatique, mais lui a aussi laissé de nombreuses blessures à l’instar des fake news et désinformation. La convergence numérique des médias sur la toile de nos jours, ne laisse pas inaperçu ce pan de fausses alertes, rumeurs, ou fausses informations. Un forum organisé par la France à l’égard des médias africains ce mois de juin, n’a toutefois pas laissé les réactions des uns et des autres inertes.
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Des mesures répressives au Cameroun
Les politiques étatiques se sont retrouvées de plus en plus dans l’éradication des fake news, danger pour la paix et de la stabilité en Afrique. Dans son discours à la Nation, le Président Paul BIYA avait soulevé une fois de plus cet aspect, le 31 décembre 2021.
"Dans les médias ou les réseaux sociaux, la persistance des « fake-news » a contribué à entretenir des contrevérités, éloignant ainsi nombre de nos concitoyens de la bonne information sur des sujets d’importance capitale. J’en appelle donc à votre responsabilité individuelle et exhorte chacun de vous à promouvoir la culture de la paix. Je demande au Gouvernement d’intensifier la sensibilisation de toutes les couches sociales à un usage citoyen des réseaux sociaux". Avait déploré le Chef de l'État camerounais.
De plus, pour ce qui est des Fake News, depuis 2010, une peine de prison jusqu‘à 2 ans et entre 5 et 10M d’amendes ont été mis en application au Cameroun. On peut citer entre autres la Loi n° 2014/028 du 23/12/ 2014, portant répression des actes de terrorisme et, la loi n° 2010/012 du 21 décembre 2010, relative à la cybersécurité et la cybercriminalité au Cameroun. Qui sont autant de mesures déployés pour lutter contre cette gangrène de l’information au Cameroun.
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Réactions autres des participants
Ce forum de deux jours au CCF, a ouvert la porte à de nombreux points de vue des participants, qui estime que la principale source de désinformation et Fake news émane de la France elle même et la métropole, de part leurs médias. “Vous ne manquez pas d’air Mr. l’Ambassadeur!!! Commencez par épurer les rapports plein de “fakes” que vous envoyez à votre patron Macron. Attention, le Cameroun c’est le Cameroun ! Ne vous en déplaise!”, a réagit un participant à l’endroit de Mr. l’Ambassadeur de la France au Cameroun, Christophe GUILHOU, lors de la première journée d’ouverture du Forum ce 13 juin 2022.
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Un autre participant rebondit toujours dans ce sillage en véhiculant: “Fake news comme RFI et France 24 les rois de la désinformation. Ce colon n’a aucune limite. En espérant que le Cameroun fasse un jour comme le Mali, et ferme ces réseaux propagandistes et vous retournerez le pieds au derrière dans votre france”, message laissé sur le compte tweeter de l’Ambassadeur Christophe GUILHOU.
Une autre réaction qui a produit ses effets: “Excellence, je souhaiterais que les suggestions et recommandations formulées lors de ce forum, soient appliquées sans délai à l’Élysée. Qui semble participer à une campagne de désinformation sur notre pays, et sur notre Chef de l’État… En tant que citoyen, je me sens réduit. Merci”, se situe un participant camerounais.
Toutefois, ces deux jours ont été riches. Avec un objectif précis: “Construire une synergie nationale et internationale autour de la lutte contre la prolifération des fausses nouvelles au Cameroun”. Le public ciblé par ce forum est essentiellement composé des acteurs du secteur médiatique et de l’information. Rendez-vous pour les échéances futures!
