Care Cameroun en partenariat avec USAID et les Organisations à base Communautaires(OBC), travaillent depuis 2014 dans la prévention, traitement et prise en charge du VIH/SIDA, dans le marché du sexe au Cameroun. Horizons femmes est l’une des Organisations Communautaires en action avec Care Cameroun. Située au quartier Miniferme à Yaoundé, elle se charge de la mobilisation des femmes du marché de sexe, dans la sensibilisation, tests de dépistage, prévention et traitement du VIH/SIDA.
Hermine se rend comme tous les jours au Centre d’écoute Horizons Femmes, située au quartier Miniferme à Yaoundé. Après la réception, elle se dirige aussitôt vers la salle de l’infirmerie, pour recevoir ses soins. “Je suis dans le travail de sexe depuis trois ans. C’est lors d’une descente de l’équipe Horizons Femmes, que j’ai été sensibilisé dans la prévention du VIH/SIDA, traitement et prise en charge. Aussitôt j’ai adhéré pour le test et le traitement. Aujourd’hui je continue et je suis en santé, malgré tout”, réagit la jeune femme.
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Les vendeuses du sexe dans la lutte contre le VIH SIDA
En effet, les femmes engagés comme Hermine dans le travail du sexe au Cameroun, connaissent des stigmatisations et discriminations.
Renfermées et rejetées souvent, les femmes de ce métier se retrouvent à faire face seules, aux maladies sexuellement transmissibles, et mourrant sans aucune assistance. “Nous sommes vraiment jugées dans les hôpitaux. Ce qui nous rend retissantes aux soins hospitaliers. Plusieurs sont morts parmi nous. C’est lorsque nous faisons des tests et des méthodes préventives, qu’on nous prend en charge gratuitement”, explique une autre femme du domaine.
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Une réalité à éradiquer au Cameroun au travers du projet CHAMP
Selon les récentes estimations au Cameroun, la prévalence du VIH chez les homosexuels, les bisexuels et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) est de 20,7 %. Et la prévalence chez les prostituées est estimé à 24,3 %.
À cause des motifs légaux, de stigmatisations et de discriminations, cette catégorie de personnes se retrouvent confrontées à des défis aggravés. Pour accéder aux services de prévention, de dépistages et de traitements du VIH, et autres infections sexuellement transmissibles.
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D’où l’existence du projet CHAMP, lancé depuis 2014, par USAID, et implémenté par CARE Cameroon. Le projet qui passera bientôt entre les mains d’une organisation camerounaise désormais, connaît un fort impact dans les rues de Yaoundé, au travers des vendeuses de sexe.
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Une baisse considérable de la mortalité et mordibité avérée, se fait ressentir dans les statistiques nationales au Cameroun.
