Le gaz domestique rencontre une saison de rareté dans l’approvisionnement au Cameroun depuis quelques temps. Impossible pour les ménages de se procurer aisément ce produit devenu de plus en plus rare. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène.
Depuis le mois d’août 2022, le Cameroun est témoin d’une pénurie prolongée de gaz domestique. Les marques Tradex, SCTM, Total ou Afriquia gaz, sont devenues presque introuvables dans toutes les localités du pays.
Un produit devenu rare…
Dans la ville de Yaoundé, plusieurs ménages s’en plaignent. “C’est depuis deux jours que mon gaz s’est vidé. J’ai fait le tour de la ville sans trouver une trace de Tradex. Je me suis trouvée un autre moyen de substance en attendant”, explique une ménagère au quartier Ekounou ce jeudi.
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Le produit est rare et les prix s’accroissent. “La situation devrait revenir à la normale avec l’arrivée du premier butanier de ce 16 octobre 2022. Et un second butanier est en attente ces jours ci”, a encore rassuré le Mincommerce.
Mesures de contrôle du Gouvernement en œuvre…
Pour éviter l’inflation, une coordination et contrôle sont faits à l’avance. “Ce que nous faisons, c’est d’informer les populations qu’elles peuvent s’approvisionner dans des points de vente indiqués. Ceci en attendant que les choses reviennent à la normale. Cependant, les contrôleurs s’activent à veiller pour une bonne stabilisation des prix”, Indique Armand Claude MBARGA, Délégué Départemental du Commerce de la Mefou et Afamba, dans la région du Centre.
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En général, la Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures (CSPH), est l’organe en charge de supporter la subvention du carburant, dont le gaz domestique. En effet, c’est depuis le mois de juillet dernier, que le Gouvernement expliquait les origines de la pénurie observée du carburant au Cameroun. L’une des raisons était le poids grossissant de la subvention de l’État dédiée à maintenir les prix de ces produits pétroliers.
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Une subvention évaluée à 6777 FCFA par bouteille de gaz, soit 70 MILLIARDS de FCFA par an, selon le Ministre du Commerce, Luc Magloire MBARGA ATANGANA. Ce montant estimé supérieur aux charges de la CSPH, est ainsi le nœud de la pénurie actuelle.
