Le président de la République du Cameroun, Paul BIYA, s’est adressé à la Nation, le 31 décembre 2022, comme de coutume pour clôturer l’année. Voici l’économie de son message qui met en lumière les chocs de 2022 et les perspectives 2023.
Comme dans toute vie sérieuse, avant de se projeter dans le futur, il sied de revisiter le parcours. En effet, pour le Président Paul Biya, l’an 2022 a été une année de chocs exogènes. Mais aussi de résilience. En outre, l’année 2023 s’annonce comme une année de réalisations.
2022 : année des chocs exogènes
Le caractère exogène des chocs de l’an 2022 résulte de plusieurs éléments. Cependant, le mal international est le conflit armé entre la Russie et l’Ukraine. Un conflit qui a perturbé les circuits d’approvisionnement en produits de grande consommation. Guerre qui a provoqué la pénurie de certains biens manufacturés. Et autres denrées de première nécessité. Le tout aboutissant à une hausse généralisée des prix. Il est possible de citer dans cet ordre : les céréales, le gaz, le pétrole brut.
Une économie adaptée à la conjecture internationale
En dépit de son contexte difficile, le Cameroun a fait preuve d’une résilience en 2022. Spécialement sur le plan économique. Le taux de croissance enregistré est certes léger. Cependant, il se situe « autour de 3,8 % contre 3,6 % en 2021 ». Par ailleurs, « L’inflation est restée raisonnable. Bien en-dessous de la moyenne mondiale », présente le Président Paul Biya lors de l’adresse à la Nation le 31 décembre 2022.
2023 : année de réalisation des projets
Plusieurs projets sont au programme du Président. Il s’agit du projet d’adduction d’eau potable. Et du projet d’amélioration en offre énergétique, pour ne citer que ceux-ci. Cependant, le secteur minier est, selon Paul Biya, le domaine qui permettra de diversifier au mieux les ressources de revenus de l’Etat. Pour ce faire, trois projets visent à développer le potentiel minier. Afin de structurer l’économie et à créer les ressources. Premièrement, les travaux relatifs à l’exploitation du minéral de fer de KRIBI-LOBE. L’exploitation du gisement de fer de MBALAM-NABEBA. Enfin, l’exploitation du fer de BIPINDI-Grand ZAMBI.
Il faut lutter contre l’incivisme
La lutte contre l’incivisme est une responsabilité de tous. Cependant, dans un ordre, les parents et les éducateurs en ont la responsabilité première. Ensuite, dans un Etat de droit, lutter contre l’incivisme est un droit de l’Etat. En effet, il s’observe sur le territoire camerounais ces temps, une montée préoccupante de l’incivisme. Sous forme de la violence, du non-respect des normes sociales élémentaires, ou de l’ordre public.
« Dans un Etats de droit, de tels comportements ne peuvent être tolérés. Ceux qui trouvent un malin plaisir à perturber l’ordre social, qu’ils soient jeunes ou adultes, devront rendre compte de leurs actes devant les tribunaux compétents »,
DÉCLARE LE PRÉSIDENT PAUL BIYA, LORS DE SON ADRESSE À LA NATION CE 31 DÉCEMBRE 2022.
L’avancée méthodique de la décentralisation
Le Président Paul Biya fait le constat d’un transfert des compétences de l’Etat vers les collectivités territoriales décentralisées. Un transfert qu’il estime de « progressif » et méthodique. Par ailleurs, le transfert progressif permet de ne pas fragiliser les équilibres structurels. Qui constituent d’ailleurs, selon l’expression du Président Paul Biya : « L’ossature du pacte social ». Il s’agit d’une contribution à la relance de l’économie, et à la résolution de l’épineux problème du chômage des jeunes. Ainsi qu’à la vitalisation de la démocratie locale.
Maîtrise de la situation sécuritaire
« …Sur le volet sécuritaire. Dans l’ensemble, la situation est maitrisée et sous contrôle », a également révélé le Président Paul Biya. Toutefois, une maîtrise doit être fait sous forme de la réduction des menaces, et non l’éradication. Car il s’observe encore la recrudescence de la criminalité urbaine.
De même, l’on note la persistance des attaques sporadiques de certains groupes armés terroristes. C’est le cas dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une option qui sollicite une coopération renfoncée des autres Etats, à l’image des Etats-Unis et le Cameroun.
Cependant, la réalisation de projet à venir repose sur la contribution de chacun et de chacune. A Conclu le Président Paul Biya.
