Le 1er décembre 2023 restera gravé dans les mémoires avec des rumeurs de libération d’Amougou Belinga et Maxime Eko Eko dans l’affaire Martinez Zogo. Une ordonnance de mise en liberté, initialement attribuée au commissaire divisionnaire Leopold Maxime Eko Eko et au patron du Groupe l’Anecdote, a circulé sur les réseaux sociaux. Cependant, une note confidentielle du Commissaire du Gouvernement près le Tribunal militaire de Yaoundé a contesté l’authenticité de ces documents.
Le monde entier est suspendu à cette histoire judiciaire à suspense, notamment après la déclaration du Commissaire du Gouvernement indiquant que les documents en circulation ne sont pas authentiques. Ce rebondissement considéré comme scandaleux soulève des questions sur une possible manipulation de la justice camerounaise.
Pour l’instant, Amougou Belinga et Maxime Eko Eko, confrontés à des accusations graves, demeurent en prison. Les échanges de communications laissent entrevoir un changement de cap, non par émotions, mais inéluctablement par une main obscure opérant dans l’ombre de la manipulation. Tous les inculpés auront l’opportunité de se défendre à la barre.
En attendant les conclusions de l’enquête judiciaire en cours, l’affaire Martinez Zogo souligne la complexité des affaires judiciaires au Cameroun, où les rebondissements peuvent prendre des tournures politiques plutôt que de se baser sur des faits irréfutables. Les lunettes judiciaires sont désormais nécessaires pour comprendre les affaires judiciaires au 237.
À ce stade de l’enquête, il semble quasiment impossible que le Juge d’Instruction Sikati soit récusé. Une tentative avortée d’évasion d’Amougou Belinga et Maxime Eko Eko pourrait-elle être le résultat d’un théâtre organisé et mis en scène ? La question de l’impossibilité est laissée à chaque Camerounais pour se forger son opinion.