SOCIETE : PEUT-ON PARLER DE CONFIANCE DE NOS JOURS ?

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La complexité de la vie en société actuelle est exacerbée par un manque de confiance généralisé, engendrant des comportements hypocrites. Cette atmosphère d’insincérité nuit à la paix sociale et à la stabilité des relations entre individus.


Ngoumkoa Prescille, résidant à Nkoabang à Yaoundé, partage son point de vue avec CAMER PRESS AGENCY : « Faire confiance repose sur les actes, non sur les paroles. C’est évaluer les actions posées par une personne », explique-t-elle.

Vivre en communauté devrait favoriser l’harmonie, mais la perte de confiance, même en soi-même, due à des trahisons, pousse certaines personnes à déléguer leurs responsabilités par peur de nouvelles déceptions.

Madame Mindzie Zanga Nina, technicienne génie rural, souligne : « Les gens sont devenus tellement malhonnêtes qu’il vaut parfois mieux se fier à soi-même plutôt que de s’exposer au mépris d’autrui. »

La perte de confiance en soi peut conduire à des délégations de responsabilités par crainte de déceptions futures.

Dans un monde interconnecté, des relations en apparence amicales peuvent conduire à des abus de confiance, où des personnes détournent des biens ou de l’argent sous divers prétextes, semant ainsi la méfiance.

Ce mélange d’amitié, de confiance et d’abus de confiance est devenu courant. Les manipulateurs justifient leurs actes malveillants en mêlant mensonges et vérités. Il est temps de transformer notre société en un lieu basé sur la confiance mutuelle et le respect des engagements envers autrui.