Ce 13 février 2024, Bruno Bidjang, directeur général des médias de l’homme d’affaires Amougou Belinga, comparaîtra pour la deuxième fois devant le tribunal militaire depuis son arrestation. Cette arrestation fait suite à sa dénonciation de l’augmentation du prix du carburant, suscitant des soupçons de déstabilisation du régime.
Alors que certains estiment que sa présentation devant le tribunal n’est qu’une formalité et qu’il pourrait recouvrer la liberté, des informations révélées par le journaliste Boris Bertolt sèment le doute. En effet, Bidjang est suspecté d’avoir été impliqué dans un plan de déstabilisation du régime via les réseaux sociaux.
Il est rapporté que Bidjang avait fait profil bas lors de son interrogatoire précédent, mais des éléments supplémentaires, notamment une clé USB contenant des messages et une expertise sur ses activités en ligne, pourraient changer la donne. Les accusations initiales d’incitation au soulèvement et d’atteinte à la sûreté de l’État pourraient être requalifiées.
Bidjang se retrouve désormais isolé, son employeur et principal soutien, Jean Pierre Amougou Belinga, l’ayant apparemment abandonné. Malgré les incertitudes, son sort sera bientôt scellé devant le tribunal militaire.