Lors d’une conférence de presse virtuelle ce mardi 23 juillet, Donald Trump a exprimé sa conviction que Kamala Harris serait “plus facile” à battre que Joe Biden lors de l’élection présidentielle de novembre. Selon lui, la vice-présidente actuelle est “bien plus radicale” que le président en exercice.
L’obligation de débattre
L’ancien président américain a également manifesté sa volonté de débattre avec Kamala Harris. “Je serais prêt à participer à plus d’un débat, en fait”, a-t-il déclaré. Trump a précisé qu’il n’avait pas encore accepté un débat officiel avec Harris, mais qu’il était ouvert à cette possibilité. “J’ai accepté un débat avec Joe Biden. Mais je veux débattre avec elle, et elle ne sera pas différente, car ils ont les mêmes politiques. Je pense que le débat est important pour une course présidentielle, je le pense vraiment, vous avez en quelque sorte l’obligation de débattre.”
Kamala Harris se tourne vers l’avenir
De son côté, Kamala Harris, portée par l’enthousiasme autour de son entrée dans la course à la Maison Blanche, a prononcé un discours résolument tourné vers l’avenir lors de son premier meeting de campagne ce mardi à Milwaukee, dans le Wisconsin. Ce discours, empreint d’optimisme, a visé directement son rival, Donald Trump, et son “extrémisme”.
Une attaque contre Trump
Lors de son allocution énergique, Harris a accusé Trump de vouloir “ramener notre pays en arrière”. Devant une foule de partisans électrisés, elle a affirmé : “Nous ne reviendrons pas en arrière”. La vice-présidente a questionné l’avenir du pays sous Trump, demandant : “Voulons-nous vivre dans un pays de liberté, de compassion et d’État de droit, ou dans un pays de chaos, de peur et de haine?” Elle a également accusé son adversaire d’être au service des milliardaires et de chercher à affaiblir la classe moyenne.
