La corruption continue de sévir au Cameroun

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La corruption reste un fléau majeur au Cameroun, selon le dernier rapport de la Commission nationale anti-corruption (Conac). En 2023, le nombre de dénonciations a atteint un record avec 7 548 signalements, marquant une hausse significative par rapport à l’année précédente.

Des secteurs clés touchés

Les secteurs les plus affectés par la corruption sont les transports, l’éducation, l’administration territoriale, et les mairies. Le rapport de la Conac dévoile également une augmentation inquiétante des pertes financières liées à ces pratiques illicites. En 2023, les pertes financières dues à la corruption s’élèvent à 114 milliards de francs CFA, mettant en lumière l’ampleur de ce fléau dans le pays.

Sanctions contre les agents publics corrompus

Malgré ces chiffres alarmants, la Conac affirme que la lutte contre la corruption est en cours et des mesures ont été prises pour éradiquer ce phénomène. Le président de la Conac, Dieudonné Massi Gams, a précisé que 9 925 agents publics ont été sanctionnés pour leur implication dans des pratiques corruptives, prouvant que les coupables ne restent pas impunis.

Initiatives et réformes en cours

Le rapport souligne également les efforts continus du gouvernement camerounais pour combattre la corruption. Des projets de réforme ont été initiés dans plusieurs administrations publiques afin de renforcer les dispositifs de prévention et de contrôle.

La Conac demeure un acteur central dans cette lutte, poursuivant sa mission de sensibilisation, d’enquête et de répression contre la corruption dans tous les secteurs de la société camerounaise.