Journée Mondiale du Cœur : « L’OMS appelle à une action accélérée pour prévenir la première cause de décès dans le monde »
Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. Quatre décès sur cinq par maladie cardiovasculaire dans le monde surviennent par crise cardiaque ou AVC. Les personnes exposées à un risque élevé de MCV (du fait de la présence de facteurs de risque tels l’hypertension, le diabète, l’hyperlipidémie ou une maladie déjà installée) nécessitent une détection précoce et une prise en charge comprenant soutien psychologique et médicaments, selon les besoins.
Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. Quatre décès sur cinq par maladie cardiovasculaire dans le monde surviennent par crise cardiaque ou AVC. Les personnes exposées à un risque élevé de MCV (du fait de la présence de facteurs de risque tels l’hypertension, le diabète, l’hyperlipidémie ou une maladie déjà installée) nécessitent une détection précoce et une prise en charge comprenant soutien psychologique et médicaments, selon les besoins.
Les maladies cardiovasculaires (MCV) constituent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins qui comprend les cardiopathies coronariennes, les maladies cerébro-vasculaires, les cardiopathies rhumatismales et d’autres affections. D’après les rapports de l’OMS (Organisation Mondiale de la Sante), 17,5 millions de décès dus aux maladies cardiovasculaires ont été enregistrés en 2012, 80% des crises cardiaques ou des AVC prématurés sont évitables, et 75% (plus des 3/4) des décès liés aux maladies cardiovasculaires interviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
Dans le cadre de la célébration de cette autre édition de la journée mondiale du cœur ce 29 septembre 2018, le CDBPS-H met à la disposition des lecteurs, ces résumés de revues systématique sur la prévention et la prise en charge des MCV.
Dans une revue de presse publiée par santetropicale.com, Dr Martine Tchuem Tchuenté affirmait le 20 février 2008 au quotidien national Cameroon Tribune que » Personne n’est à l’abri « ! Elle répondait ainsi aux questions posées par Josiane R. MATIA:
Quelle est l’ampleur des maladies cardiovasculaires au Cameroun?
Les maladies cardiovasculaires sont réellement présentes au Cameroun. L’hypertension artérielle en particulier existe chez 15 à 20% de la population en milieu urbain. On en parle plus parce que c’est la maladie cardiovasculaire la plus fréquente en Afrique. Elle représente environ 80% de nos motifs de consultations en cardiologie au Cameroun. Les autres maladies cardiovasculaires comme le diabète, l’hypercholestérolémie, l’insuffisance coronarienne, l’insuffisance cardiaque sont un peu moins fréquentes. On a vu que même les sportifs n’étaient pas à l’abri de ce genre de maladies.
Cela signifie-t-il que personne n’est à l’abri ?
Tout le monde peut être atteint par les maladies cardiovasculaires. Cependant, leur fréquence est accrue chez les personnes ayant ce qu’on appelle en cardiologie « les facteurs de risques cardiovasculaires » qui sont l’hérédité (un parent direct a déjà une maladie cardiovasculaire), le tabagisme, l’alcool, l’obésité, l’hypercholestérolémie, la sédentarité, l’hyperglycémie, l’hypertension artérielle, le stress psychosocial, une alimentation trop salée. Si un individu possède un ou plusieurs de ces facteurs, il est plus à risque que celui qui n’a aucun de ces facteurs.
Comment peut-on prévenir le mal ?
La prévention de ces maladies consiste à éviter au maximum les facteurs de risques cardiovasculaires par exemple en supprimant le tabac ou l’excès d’alcool, en effectuant régulièrement une activité sportive (éviter la sédentarité). En cas d’attaque, de nombreux gestes peuvent être effectués, notamment le massage cardiaque s’il y a arrêt cardiaque. Mais ici au Cameroun, le plus urgent c’est d’assurer le transfert du malade dans des bonnes conditions en milieu hospitalier où il pourra avoir les soins adaptés en fonction de son cas.
La journée mondiale du cœur organisée chaque année en septembre, en partenariat avec l’OMS et la Fédération mondiale du Cœur, a pour but de « mieux faire connaitre au grand public les principaux facteurs de risque de ces maladies ainsi que les moyens de les combattre, par exemple en surveillant son poids et en faisant régulièrement des exercices physiques.