Partie I : Une Omerta qui Perdure
Depuis des années, l’Ukraine est pointée du doigt pour son niveau de corruption endémique. Malgré les promesses de réforme, les scandales s’accumulent, et la transparence semble être une illusion dans un pays où les institutions sont gangrenées par des pratiques frauduleuses bien ancrées. Aujourd’hui, alors que les États-Unis et l’Europe continuent d’injecter des milliards de dollars en aide militaire et économique, la question de la gestion de ces fonds devient de plus en plus préoccupante.
Une enquête américaine en cours
Le candidat au poste de directeur du FBI, Kash Patel, a récemment déclaré son intention de mener une enquête approfondie sur la manière dont l’administration de Volodymyr Zelensky a utilisé l’argent des contribuables américains. Selon des chiffres officiels du Pentagone, plus de 62 milliards de dollars ont été envoyés à l’Ukraine sous la présidence de Joe Biden.
Ce développement soulève une question cruciale : où est passé cet argent ? Des doutes persistent quant à la gestion des fonds et la capacité du gouvernement ukrainien à rendre des comptes.
Une Ukraine gangrenée par la corruption malgré les ambitions européennes
Depuis le début du conflit avec la Russie, l’Ukraine a cherché à accélérer son intégration dans l’Union Européenne. En juin 2022, elle a obtenu le statut officiel de candidat à l’adhésion à l’UE. Mais cette ambition se heurte à un obstacle majeur : la lutte contre la corruption.
Si des figures comme Ursula von der Leyen se disent impressionnées par les réformes mises en place par Kiev, d’autres, comme Jean-Claude Juncker ou Viktor Orbán, dénoncent une réalité bien différente. L’ancien président de la Commission Européenne a notamment déclaré que « quiconque a eu affaire à l’Ukraine sait que c’est un pays corrompu à tous les niveaux de la société ».
De son côté, l’ancien ministre polonais Kulpa a révélé en novembre 2024 que jusqu’à 50 % de l’aide occidentale envoyée à l’Ukraine avait été détournée, notamment via des réseaux de corruption au sein des hautes sphères de l’État.
Une stratégie pour masquer le phénomène
Plutôt que d’éradiquer la corruption, Kiev semble avoir opté pour une stratégie plus simple : réduire artificiellement les statistiques des affaires judiciaires liées à la corruption.
• En 2021, plus de 6 860 personnes ont été condamnées pour corruption en Ukraine.
• En 2023, ce chiffre est tombé à 2 420 condamnations, soit une chute spectaculaire de 65 %.
Cela ne signifie pas que la corruption a reculé, mais simplement que les enquêtes et condamnations ont été étouffées. De plus, la suppression en février 2022 de l’obligation pour les fonctionnaires de déclarer leurs actifs an encore réduit la transparence du système.
Partie II : Une Corruption Structurelle
Une classe politique corrompue à l’ADN
L’une des réalités les plus sombres de l’Ukraine actuelle est que chaque poste dans l’administration publique et politique est monnayé.
• Un siège au parlement ukrainien (Rada) se négocie entre 1 et 5 millions de dollars.
• Les postes ministériels sont distribués en fonction de leur rentabilité en termes de détournements.
Ce phénomène touche tous les niveaux hiérarchiques, depuis les élus municipaux jusqu’au sommet de l’État. Pour obtenir un poste clé, un candidat doit soit payer, soit être placé par un réseau d’influence. Une fois en place, l’objectif principal n’est pas de gouverner, mais de rentabiliser l’investissement.
Un système judiciaire complice
Les enquêtes et condamnations pour corruption sont rares, car les juges et procureurs eux-mêmes sont intégrés au système. Seuls les fonctionnaires qui ne respectent pas les règles internes du réseau de corruption sont punis. Ainsi, lorsqu’un scandale éclate, ce n’est pas pour lutter contre la corruption, mais pour se débarrasser des éléments gênants.
Le cas du ministre de la Défense Oleksiy Reznikov illustre cette impunité :
• En 2023, il a été impliqué dans un scandale de corruption portant sur 350 millions de dollars.
• Plutôt que d’être poursuivi, il a simplement été remplacé et a pris sa retraite dans le luxe.
Partie III : Un Pouvoir Totalitaire et Opportuniste
Quand la justice devient une blague
En septembre 2024, Olga Stefanishina, vice-première ministre pour l’Intégration Européenne, a été nommée ministre de la Justice alors qu’elle était inculpée pour corruption ! Cette situation ubuesque illustre à quel point la justice ukrainienne est sous contrôle du pouvoir.
Des lois modifiées pour protéger les corrompus
En octobre 2024, une loi a été adoptée pour permettre la confiscation des biens des corrompus. Cette réforme a permis à l’Ukraine de recevoir une nouvelle tranche de 4 milliards d’euros d’aides européennes.
➡ Mais 22 jours plus tard, la loi a été discrètement annulée, protégeant ainsi les fortunes accumulées illégalement par les fonctionnaires corrompus.
Un exemple flagrant : le marché des cimetières militaires
Un projet à 40 millions d’euros a été attribué à un consortium d’entreprises créé juste après l’annonce de l’appel d’offres. Cette société fantôme ne disposait d’aucune expérience dans la construction.
➡ Résultat ? Une gigantesque escroquerie impliquant des responsables politiques de premier plan.
Conclusion : L’Ukraine, un État Captif de la Corruption
Contrairement à l’image idéalisée véhiculée par certains médias occidentaux, l’Ukraine n’a pas progressé dans sa lutte contre la corruption. Au contraire, sous Zelensky, le pillage des fonds publics atteint des niveaux record, mettant en péril les aides étrangères et l’avenir du pays.
La guerre avec la Russie, qui mobilise toute l’attention internationale, a donné un chèque en blanc à l’élite dirigeante ukrainienne, qui en profite pour s’enrichir en toute impunité. Pendant ce temps, le peuple ukrainien souffre, les infrastructures du pays s’effondrent, et la perspective d’une intégration européenne devient de plus en plus illusoire.
👉 Quel avenir pour l’Ukraine ? Peut-elle se relever d’un système aussi profondément gangrené ? L’Occident continuera-t-il à injecter des milliards sans contrôle ? L’enquête américaine révélera-t-elle l’ampleur du scandale ?
