Un partenariat historique a été scellé entre l’UNICEF et les Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC), marquant une étape décisive pour le bien-être et les droits de l’enfant dans le pays. Ce Mémorandum d’Entente engage les deux institutions à conjuguer leurs efforts pour faire des collectivités locales les actrices clés d’un avenir plus équitable pour les enfants camerounais.
Une collaboration stratégique pour l’avenir de la jeunesse
L’UNICEF, bras opérationnel des Nations Unies pour la protection de l’enfance, et les CVUC, porte-voix des municipalités camerounaises, entendent harmoniser leurs actions autour de cinq axes majeurs :
• Le suivi de la Charte des Maires et l’enregistrement universel des naissances ;
• Le plaidoyer local pour les droits de l’enfant ;
• L’extension de l’Initiative des Communes Amies des Enfants ;
• Le renforcement des capacités des collectivités sur les normes et droits de l’enfant ;
• Et une stratégie de communication partagée pour renforcer la visibilité et la portée des initiatives.
Un engagement opérationnel fort
Les CVUC s’engagent à faciliter l’accès aux plateformes locales de plaidoyer, à partager des données territoriales et à promouvoir l’adoption de politiques favorables à l’enfance. De son côté, l’UNICEF apportera son appui technique, ses outils méthodologiques et son expertise en matière de renforcement des capacités et d’élaboration de plans d’action locaux.
Un programme conjoint d’activités concrètes sera déployé, avec un accent mis sur la mobilisation des ressources et la mise en œuvre sur le terrain. Il s’agit d’un tournant majeur dans l’ancrage des droits de l’enfant au cœur des politiques communales.
Un signal fort pour le développement local centré sur l’humain
Ce partenariat symbolise un changement de paradigme dans la gouvernance locale au Cameroun. En intégrant pleinement la voix et les besoins des enfants dans les stratégies de développement, l’UNICEF et les CVUC ouvrent la voie à une décentralisation inclusive, durable et respectueuse des droits fondamentaux. Les collectivités deviennent ainsi les garantes d’un environnement protecteur, participatif et propice à l’épanouissement des plus jeunes.
