« 5 À 10 PERSONNES DÉCÈDENT CHAQUE JOUR DANS LE NORD-OUEST » !
LE CINQUIÈME CONGRÈS ORDINAIRE ET ÉLECTIF DU SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES DU CAMEROUN (SNJC) S’EST TENU SOUS FOND DE REVENDICATIONS ET DE PROJETS POUR UNE PRESSE DE QUALITÉ DANS LE PAYS DE DENIS NKWEBO.
Pendant près de 12 heures d’horloge, la centaine de délégués ajoutés aux invités et autres participants au congrès 2019 ont énuméré les fléaux qui gangrènent le monde de la presse au Cameroun parmi lesquels, la déshumanisation du métier à travers l’alliance patronats et membres du Gouvernement pour maintenir les travailleurs dans la précarité ; le musellement et les frustrations diverses. Toutes choses que le SNJC entend combattre avec la dernière énergie et travailler pour la promotion et l’intégration physique et morale du journaliste selon le président Denis NKWEBO :
« Depuis 3 ans quand quelqu’un viole les droits des journalistes, il y a toujours une réaction. Le SNJC était et est prêt à tout pour protéger l’intégrité physique et morale du journaliste. C’est ce qui a été fait sur le champ de Boko haram pour que Michel ATANGANA soit libéré, pareil pour Christian MEKA, Josiane KOUAGHEU, Mimi MEFO, AKOMBO McCarthy, Théodore TCHOPA et David EYENGUE pour les cas les plus récents et la liste n’est pas exhaustive ».
Dans la même lancée, Denis NKWEBO clôture la présentation de son mandat écoulé en ces termes : « À l’heure qu’il est malgré tous les plans, toutes les infiltrations, il n’est pas possible d’arrêter le SNJC ni notre marche finale vers la libération. On fonctionne et on va désormais fonctionner dans la capitale du Cameroun ».
BAKAH DERRICK INVITE SES CONFRÈRES DE LA ZONE FRANCOPHONE À REVOIR LEUR FRÉQUENCE DE TRAITEMENT DE L’ACTUALITÉ LIÉE À LA CRISE SÉCURITAIRE EN ZONE ANGLOPHONE
Pour booster la dynamique au sein du SNJC, les portes-paroles des différentes sections régionales du SNJC ont formulé plusieurs vœux parmi lesquels, la descente dans les entreprises dès le début du nouveau mandat pour contraindre les patrons de presse à payer les employés ; que le bureau national prélève 10 % de son budget de fonctionnement et met à la disposition du conseil syndical. Le président de la section SNJC Ouest Joseph OLINGA demande que le BEN adresse un rapport circonstanciel de ses activités tous les mois au terme de chaque assemblée extraordinaire. Le temps fort de ces interventions aura été la plaidoirie du confrère du Nord-Ouest. BAKAH DERRICK au pupitre de la salle de conférence du Gicam a signalé que ses confrères de la langue française ne traitent pas suffisamment l’actualité liée à la crise sécuritaire dans les zones anglophones :
« Je saisi cette occasion pour interpeller notre attention parce qu’on a beaucoup de presse francophone mais nous avons l’impression que vous nous avez abandonné avec cette crise. On peut comprendre que l’insécurité ou les moyens vous empêchent de venir sur place. Pour pallier le problème nous sommes sur place et nous pouvons collecter pour vous parce que la situation est lamentable dans le Nord-Ouest. 5 à 10 personnes décèdent par jour que ce soit du côté des civils ou des forces armés. Si la presse en parle sans arrêt, quelque chose devrait forcément changer. Nous vous supplions de vous y pencher ».
DENIS NKWEBO REMPILE POUR UN MANDAT DE 3 ANS
L’élection du nouveau bureau du SNJC s’est passée comme une lettre à la poste. Le clou du 5ème congrès ordinaire électif aura été l’élection de ses dirigeants. Après la lecture du code électoral et vérification du quorum qui était de 92 délégués sur les 162 attendus dont 75 physiquement et 17 par procuration, une seule liste conduite par le président sortant candidat Denis NKWEBO a été présentée et validée. 6 femmes figurent dans ce bureau 2019 avec en tête la vice-présidente Marion OBAM MAHEL. La section Ouest rentre avec 2 postes dans sa gibecière contrairement au mandat précédent où elle avait 3 postes à savoir: 1 poste au BEN et 2 au Conseil Syndical.
À noter que Denis NKWEBO place son mandat sous le socle de l’action pour les libertés syndicales.
Flore KAMGA KENGNE
« Depuis 3 ans quand quelqu’un viole les droits des journalistes, il y a toujours une réaction. Le SNJC était et est prêt à tout pour protéger l’intégrité physique et morale du journaliste. C’est ce qui a été fait sur le champ de Boko haram pour que Michel ATANGANA soit libéré, pareil pour Christian MEKA, Josiane KOUAGHEU, Mimi MEFO, AKOMBO McCarthy, Théodore TCHOPA et David EYENGUE pour les cas les plus récents et la liste n’est pas exhaustive ».
« Je saisi cette occasion pour interpeller notre attention parce qu’on a beaucoup de presse francophone mais nous avons l’impression que vous nous avez abandonné avec cette crise. On peut comprendre que l’insécurité ou les moyens vous empêchent de venir sur place. Pour pallier le problème nous sommes sur place et nous pouvons collecter pour vous parce que la situation est lamentable dans le Nord-Ouest. 5 à 10 personnes décèdent par jour que ce soit du côté des civils ou des forces armés. Si la presse en parle sans arrêt, quelque chose devrait forcément changer. Nous vous supplions de vous y pencher ».
L’élection du nouveau bureau du SNJC s’est passée comme une lettre à la poste. Le clou du 5ème congrès ordinaire électif aura été l’élection de ses dirigeants. Après la lecture du code électoral et vérification du quorum qui était de 92 délégués sur les 162 attendus dont 75 physiquement et 17 par procuration, une seule liste conduite par le président sortant candidat Denis NKWEBO a été présentée et validée. 6 femmes figurent dans ce bureau 2019 avec en tête la vice-présidente Marion OBAM MAHEL. La section Ouest rentre avec 2 postes dans sa gibecière contrairement au mandat précédent où elle avait 3 postes à savoir: 1 poste au BEN et 2 au Conseil Syndical.
