CAMEROUN: LES SÉCESSIONISTES INCENDIENT UNE MAISON COMMERCIALE À BAFOUSSAM!
D'APRÈS LES TÉMOIGNAGES, CELA FAIT BIENTÔT 3 SEMAINES QUE DES TRACTS SONT DÉVERSÉS AU LONG DE L'ENTRÉE DE LA VILLE DE BAFOUSSAM PRÉCISÉMENT AU QUARTIER KENA.
D’APRÈS LES TÉMOIGNAGES, CELA FAIT BIENTÔT 3 SEMAINES QUE DES TRACTS SONT DÉVERSÉS AU LONG DE L’ENTRÉE DE LA VILLE DE BAFOUSSAM PRÉCISÉMENT AU QUARTIER KENA.
<< Nous les ambazonia force, nous sommes déjà à Bafoussam, nous sommes venuent vous joindre pour la paix dans notre pays et on n’a besoin de l’encouragement et on a cinquantes monsieur à prendre dans cette ville. Tous ceux qu’ils vont recevoir cet lettre devant leur maison sont prêt à l’égorgement >>.
Ce premier tract retranscrit tel quel (y compris les fautes) écrit à la main, différent d’un autre pratiquement illisible qui apparemment a été photocopié plusieurs fois ont un point commun : le terme ambazonia. Mais contrairement au tract manuscrit, on peut lire de la photocopie de celui saisi :
<< •••monsieur c’est avec …de la part de la force ambazonia. Nous la force ambazonia vous demandons de créer votre propre part avec une bonne arme à feu.Nous avons appris que les gens ici à Bafoussam sont très têtus donc si vous ne voulez pas …puisse coopérer avec nous, si vous ne le faites pas sinon chacun d’entre vous paierez••• >>
Ces tracts tout comme plusieurs témoignages dont celui de l’honorable KANKEU Joseph ci-dessous laissent croire que les sécessionistes sont les auteurs de l’incendie d’une maison de commerce au Quartier KENA.
<< Depuis bientôt trois semaines nous sommes au courant de certains tracts qui sont dispatchés dans le quartier KENA portant la signature des ambazoniens. Cependant, l’enquête se poursuit pour mettre la main sur les auteurs de ces tracts afin de savoir si ce sont les ambazoniens qui sont à l’origine de cet incendie >>.
Précisons que l’immeuble en question est celui du chef de quartier de ladite localité. Un acte qui serait également un signal de ces derniers si on s’en tient au témoignage d’un riverain qui ayant requis l’anonymat déclare: << hier vers 1 heure du matin, ils se sont rendus à bord d’une moto pour narguer les éléments présents au poste de contrôle de KENA et annoncer l’imminence de leur premier acte >>.