Leprésident de la commission Corpos/vétérans Fecafoot / Ouest parle des enjeux de ce championnat au moment de son lancement le dimanche 23 juin dernier à Bafoussam.
Vous venez de lancer le championnat Corpos/vétérans dans la région de l’Ouest. Quelle appréciation faites-vous après cet événement ?
Je peux le dire sans ambages que les choses ont bien commencé. Nous avons accueillis les différentes délégations. Les heures fixées ont été respectées. Le président de la ligue régionale et son secrétaire ont présidé l’ouverture de ce championnat. Les équipes ont reçu, qui leur ballon, qui les primes de participations. Nous avons voulu innover. Nous pensons que cela augure quelque chose de formidable. Je salue toutes les délégations du Noun, des Bamboutos et de la Mifi pour leur discipline d’heure, et du respect des délais des licences. Jusqu’à présent, chaque joueur possède une licence.
Quels sont les objectifs en cette saison pour ce qui est du championnat régional Corpos/vétéran Ouest ?
L’objectif est tout simple. Nous avons voulu implémenter quelque chose. Nous nous sommes donné pour objectif de faire une rupture entre le championnat précédant dès notre nomination à cette commission régionale. Nous sommes descendus dans les différents départements de la région afin d’outiller les uns et les autres sur les documents Fecafoot. Ensuite, nous avons offert des ballons aux différents champions. Et la hiérarchie nous a dit que nous avions le devoir d’arrêter un champion enfin juillet. Une chose qui n’a pas été facile pour nous de regrouper tant d’équipes en moins de temps et payer des licences. L’équipe qui a payé moins de licence est à au moins 300.000 Francs cfa. Nous voulons donc que ceux qui ont été sceptiques dans les autres départements comprennent que les choses sont lancées. Nous voulons qu’à la fin du championnat que l’enveloppe alloué à tous les champions, soit plus ou moins égal aux dépenses des équipes. Et qu’à la fin du championnat, nous ayons un représentant de la région de l’Ouest accepté de tous. D’ailleurs, nous plaçons ce championnat sous le signe de la relance. Nous relançons le champion vétéran de la région en mode Fecafoot. Et nous voulons que les gens se retrouvent dans cette nostalgie des beaux gestes des anciennes gloires du football.
Trois départements sur huit sont présents à ce championnat régional. Qu’est-ce qui explique ce faible engouement ?
Pour qu’un club mobilise 200.000 Francs cfa pour 20 licences en quelques mois, ce n’est pas évident. D’ailleurs, je salue la force de ces présidents départementaux et des différentes commissions, qui à l’espace de trois mois ont sorti des champions qui sont aujourd’hui engagés au niveau régional malgré le problème de financement. Secondairement, nous avons des fractions qui se sont formées. Dans les départements, certaines équipes veulent jouer et d’autres pas. Il faillait déjà montrer que ceux qui voulaient jouer avaient raison. Dans le championnat vétéran ce qu’on gagne, c’est le plan relationnel et professionnel. Moi, je suis du domaine de la santé. Quelqu’un du Noun en difficulté à Bafoussam, peut avoir un coup de main. On a des magistrats, des rois et bien d’autres dans tous les équipes. A travers ce regroupement, on fait la connaissance des uns et des autres et on devient une grande famille.