COMMENT ÉRADIQUER LA DROGUE ET LA VIOLENCE EN MILIEU SCOLAIRE?LA QUESTION ÉTAIT AU CENTRE D’UNE FORMATION DES VOLONTAIRES INITIÉE PAR LA FONDATION OLYMPIA JU-JITSU À BAFOUSSAM.
Tels des petits biscuits, les comprimés de tramol (encore appelés tramadol) et autres types de drogues se vendent dans les établissements scolaires au Cameroun. Un réseau bien huilé allant jusqu’à des personnes insoupçonnées se charge de brouiller les pistes et même enfreindre la sensibilisation des jeunes sur les méfaits de la drogue. Tel est l’état des lieux fait au cours de cet atelier qui s’est tenu du samedi 31 août au 01er septemre 2019 à la cité capitale de l’Ouest par maître SIGNE Etienne, le coordonnateur national de la fondation Olympia JU-JITSU.
Alors qu’une vingtaine de participants est formée sur le bénévolat pour une campagne de formation des agents volontaires de sensibilisation avec pour objectif : « l’éradication des drogues en milieu scolaire,universitaire et para scolaire », maître SIGNE Etienne précise : « Nous avons voulu avoir à faire à la communauté éducative parcequ’ons’estrendu comptedelamontéeenpuissance grandissante de la violence en milieu scolaire et parascolaire. Comme association sportive, nous n’allons pas seulement nous limiter d’enseigner le sport mais aussi le savoir vivre pour éviter les ravages en société.Les attentes de la fondation à l’endroit des séminaristes c’est qu’ils soient des véritables ambassadeurs de la fondation dans leurs localités. Qu’ils proposent aux parents et chefs d’établissements des moyens de lutte contre ce fléau. »
MISSION DES VOLONTAIRES SUR LE TERRAIN
Les techniques de passage des différentes drogues dans les établissements scolaires varient au fil des jours. C’est pour s’adapter aux modes d’opérationnalisation que la fondation JU-JITSU a décidé de former les participants sur les techniques d’approches, le bénévolat et la relation à entretenir entre les professeurs titulaires et les élèves pour venir à bout du fléau. Le coordonnateur national de l’Olympia JU-JITSU signale également que : « C’est généralement les filles qui balancent les tramols en classe pour mieux contourner la surveillance ». Il est question précise maître SIGNE Etienne, d’insister pour que les Surveillants généraux mettent l’accent sur la fouille pendant les rassemblements.
À noter que la violence scolaire est l’un des principaux méfaits de la drogue tout comme la déperdition scolaire. Loin des cas du lycée de Bahouan dans le département des Hauts-Plateaux, le lycée bilingue du Noun, au portail Nelson Mandela situé au quartier Tio village à Bafoussam, le lycée de Biyem-Assi à Yaoundé et le lycée classique de Bafoussam, l’assassinat du jeune TSANOU Blériot au lycée bilingue de Deïdo aura été la goutte d’eau de trop pour éveiller les consciences. Mais émotion passagère ou prise de conscience? Que peut la fondation Olympia JU-JITSU? Une nouvelle année scolaire a débutée le 02 septembre 2019. La communauté éducative camerounaise est interpellée.