LE PRÉSIDENT DE LA FONDATION KOFFI ANNAN VIENT DE DÉVOILER LES CONTOURS DEVANT ABOUTIR À LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET Y RELATIF AU COURS D’UN POINT DE PRESSE TENU À BAFOUSSAM.
Le Cameroun traverse une période de turbulence avec la recrudescence de la violence et de la criminalité dans les régions anglophones et proches.
La perte progressive de la paix dans la région de l’Ouest Cameroun en particulier liée aux conséquences de la crise anglophone, à la recrudescence de la criminalité, à l’usage de la drogue, l’instabilité dans les familles. Face à ces fléaux qui entravent la paix et le développement des camerounais, la Fondation Koffi Annan se donne 12 mois dans la perspective d’accompagnement du gouvernement camerounais pour : « le retour à la paix dans la zone anglophone, de l’atteinte des objectifs du développement durable des Nations Unies, notamment l’objectif 16 qui est celui d’amener les ménages qui sont des unités familiales à assumer ou jouer un rôle important dans le rétablissement et la consolidation de la paix sur le territoire du Cameroun en général et dans la zone anglophone en particulier ».
Dans la même lancée, Serge Frédéric MBOUMEGNE, le représentant de ladite association au Cameroun énumère les contours du projet : « Son exécution passe par la formation et dotation des régions du Nord-Ouest, Sud-Ouest et Ouest d’au moins 300 artisans volontaires pour la paix, l’initiation des dialogues inclusifs locaux, l’instauration des cadres locaux de concertation entre les populations et les autorités politico-administratives et traditionnelles « Peace for All Meeting », la création des centres d’alerte précoce et de prévention des crises au niveau local doté d’une numéro vert « Green Peace », faire des ménages, des foyers d’incubation de la paix à l’Ouest et dans les régions anglophones du Cameroun, l’installation des boites à suggestion dans les principales villes (Bamenda, Buea et Bafoussam), l’organisation des conseils municipaux de quartiers entre les élus locaux et les populations locales et le renforcement des capacités des élus locaux, organisations de la société civile et médias sur les bonnes pratiques de gouvernance locale. »
LES RÉGIONS QUI VONT ACCEUEILLIR LE PROJET