CAMEROUN : Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration : Plus de 250 combattants de Boko haram et des groupes armés du Noso se sont déjà rendus.
L’annonce a été faite samedi dernier à Yaoundé, au cours d’une conférence de presse qui a permis au coordonnateur Fai Yengo Francis, de dresser le bilan des activités réalisées 1 an après la création du Cnddr.
Le centre du Cnddr (le comité national de désarmement, démobilisation et réintégration) de Mora dans la région de l’Extrême-Nord enregistre 122 ex-combattants de Boko haram, et ceux de Buea et Bamenda totalisent respectivement 70 et 60 ex-combattants des groupes armés qui sévissent dans les régions anglophones du pays. Toutefois ayant rejoint les centres, leurs sécurité et santé sont garanties. Le gouvernement et ses partenaires nationaux et internationaux s’entretiennent régulièrement avec ces derniers sur plusieurs questions et des formations leur sont données pour s’intégrer dans la société. Il faut souligner que la reddition se fait par volonté ou par l’expression par d’autres canaux aux autorités administratives.
Même si le rythme de sortie de ces ex-combattants de la brousse pour se rendre aux autorités est lent, le coordonnateur du Cnddr exprime néanmoins sa satisfaction au regard des résultats engrangés, un an après l’existence de cette institution, créée le 28 novembre 2018 par décret présidentiel. Fai Yengo Francis a profité de cette conférence de presse pour rappeler également la détermination du président de la république, résolument engagé pour le retour de la paix et de la sécurité dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
« Lorsque toutes les conditions seront réunies, les ex-combattants seront remis en liberté et le Cnddr fera son possible pour les réintégrer au seins des communautés avec le soutien des partenaires. » indique le coordonnateur du Cnddr qui rajoute que « jusqu’ici la main reste tendue aux autres combattants encore impliqués dans les hostilités ».
Le Cnddr a organisé plusieurs séminaires au cours desquels son cadre d’actions a été défini. Il est en permanence sur le terrain à l’effet de comparer les informations reçues des ex-combattants.