21 octobre 2016 – 21 octobre 2017, voici un an que l’on se pose la question de savoir ce que sont devenues les victimes qui jusqu’ici n’ont jamais été retrouvées et dont les familles n’ont jamais fait le deuil.
Malgré les procédures d’indemnisation et autres procès en cours depuis plusieurs mois, on semble avoir oublié ceux qui souffrent encore du fait de la disparition de proches dans cet accident. Ce sont des familles qui auront fait le tour des hôpitaux et morgues retenus par le Ministère de la Santé publique. Seulement jusqu’aujourd’hui leurs proches demeurent introuvables.
La question était déjà pourtant évoquée quand les chiffres des décédés avaient été avancés, et que l’opinion et surtout plusieurs passagers de ce train de la mort contestaient avec la dernière énergie. Abandonnées aujourd’hui à elles mêmes, les familles éplorées ne savent à quel saint se vouer. Interrogé, un parent dans cette situation accuse l’État et la société Camrail de n’avoir rien pris au sérieux au moment des fouilles des victimes. Selon lui, plusieurs wagons étaient restés dans le ravin plusieurs semaines alors que les fouilles étaient déjà arrêtées.
Photo prise 1 semaine après le drame.
On se souvient en effet que deux semaines après l’accident il y avait encore dans le ciel des corbeaux et autres éperviers qui rodaient autour du lieu du drame. Des signes avant-coureurs de la présence très sûre de proie(s) qui pourrai(en)t être un ou des cadavres. Les wagons auraient donc pu être la cachette des corps de ces victimes portées disparues jusqu’aujourd’hui.
L’autre hypothèse avancée par plusieurs personnes est la possibilité que des corps aient été extraits mais jamais rendus aux autorités au moment pour la mise en morgue. Plusieurs autres faits peuvent justifier la disparition de plusieurs passagers.