La ministre de l’habitat et du développement urbain, a effectué samedi dernier, 11 Janvier 2020, une descente sur le terrain dans la ville de Yaoundé afin de visiter les travaux des voiries urbaines ,lancés par son département ministériel en procédure d’urgence.
Cette descente rentrait dans le cadre du suivi des trois principaux contrats que couvre la ville de Yaoundé. En vue du suivi de ces chantiers lancés en janvier 2020, la ministre de l’habitat et du développement urbain a apprécié le niveau d’avancement de chacun des projets à l’ordre du jour, indispensable à la mobilité urbaine recherchée pour les populations de la cité capitale. Pour les 5 étapes au programme, le tronçon Carrefour-Mokolo avec ses bretelles a eu la primeur, puis la caravane s’est ébranlée vers Biyem-assi pour le tronçon carrefour Kameni – lycée Biyem-assi, avant de prendre la route pour le quartier Anguissa avec le tronçon carrefour Anguissa – carrefour Cornier. Ensuite le tronçon Terminus Mimboman – hôtel du plateau a été la 4èmeétape et la descente s’est achevée par le tronçon carrefour lycée bilingue d’Essos – Nkolmesseng – Tradex Eleveur, le cœur du ballot. L’objectif du projet vise à connecter le quartier enclavé Nkolmesseng au reste de la ville à travers une voirie structurante et accroitre la résiliente aux aléas naturels de la zone. Le concept de « villes résilientes » adresse les questions d’exclusion sociale, d’exclusion économique et d’exclusion spatiale.
Réaction
Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’habitat et du développement urbain. Elle intervient après la visite des chantiers qui visent à faciliter la mobilité urbaine dans la ville de Yaoundé.
« Cette visite était très importante parce que le président de la république a écouté les appels des populations de Biyem-assi, de Mokolo, de Yaoundé 5. Nous avons fait le tour de nombreux tronçons que le chef de l’état nous a instruits de bitumer afin de faciliter la mobilité urbaine à ces populations là. J’ai tenu personnellement à venir encore à Nkolmesseng, parce qu’un contrat fut entendu entre les populations et moi-même en février 2019, lorsque ces dernières pleuraient de l’existence de la poussière. Ma descente l’année dernière n’indiquait pas que la route allait suivre directement. Pour lancer un chantier pareil, une route deux fois deux voies avec deux trottoirs de deux mètres chacun, y compris des stationnements des motos et taxis, nécessite des études. Donc c’est une voie moderne que le chef de l’état a décidé d’offrir aux populations de Nkolmesseng avec ses partenaires de la coopération. Il faut déterminer les populations impactées par cette route, préparer la documentation, indemniser les populations. A ce jour, toutes les études sont faites, et avec l’aide des chefs traditionnels, on a déterminé les populations touchées par le projet, le marché est lancé et d’ici le mois d’avril les travaux vont effectivement démarrer. Le gouvernement tient toujours son contrat… »