AFFAIRE DES MATCHS TRUQUES : LE PRESIDENT DE LA FECAFOOT ACCUSE LA CAF DE CAMPAGNE DIFFAMATOIRE AVANT L’AUDIENCE

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Le président de la Fecafoot a pointé du doigt le secrétaire général de la Confédération africaine de football (Caf), l’accusant de violer le code d’éthique de la Fifa dans le cadre de l’enquête sur des allégations de matchs truqués. Les avocats du président de la Fecafoot ont déposé une plainte auprès de la Fifa, affirmant que Véron Mosengo-Omba cherchait à créer une « publicité négative » autour de leur client.


La Caf avait ouvert une enquête en août après avoir reçu des déclarations écrites accusant le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, d’être impliqué dans des comportements inappropriés. Les avocats contestent la légalité des enregistrements incriminants et affirment qu’il n’y a aucune preuve de matchs truqués.

L’avocat de la Fecafoot, Antoine Vey, a déclaré que la campagne médiatique contre Eto’o était orchestrée pour nuire à sa réputation. Malgré leurs tentatives de fixer une date d’audience avec la Caf, les avocats affirment avoir été ignorés jusqu’à ce qu’ils déposent leur plainte auprès de la Fifa.

L’audience d’Eto’o est prévue mercredi, bien que cela contrevienne aux règles de la Caf stipulant que toute enquête ne doit pas dépasser six mois. Les avocats dénoncent cette manoeuvre comme une tentative de diffamation et d’ingérence dans les affaires internes de la Fecafoot.

L’avenir d’Eto’o à la tête de la Fecafoot est incertain, d’autant plus que sa tentative de démission a été rejetée par le comité exécutif en février. De plus, un différend persiste avec le ministère camerounais des Sports concernant la nomination d’un nouvel entraîneur-chef pour les Lions indomptables.

La Fecafoot a réagi en déplorant la nomination unilatérale de Marc Brys par le ministère des Sports, soulignant que le processus n’a pas été transparent. Malgré cela, le contrat de Brys aurait été signé pour une durée de deux ans et demi, malgré le refus présumé du président de la Fecafoot de le valider.