AFFAIRE SOULEYMANE BASSOUM : PRISONNIER DE LA PRESIDENCE OU DU MINISTERE DE LA JUSTICE ?

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La détention de Souleymane Bassoum, opérateur économique, à l’OCRB de Bangui soulève des questions concernant l’influence de la Présidence ou du Ministère de la Justice dans cette affaire.


Convoqué à l’OCRB pour répondre à des accusations d’abus de confiance, Souleymane Bassoum, après avoir reconnu avoir emprunté une somme importante à un compatriote pour ses activités économiques, se retrouve derrière les barreaux. Bien qu’il ait promis de rembourser, sa détention se prolonge sans explication claire.

Des sources anonymes laissent entendre que des pressions politiques pourraient être à l’origine de cette détention prolongée. Certains affirment que l’ordre vient de la présidence, d’autres pointent du doigt le ministère de la justice et un groupe de juges corrompus.

La question fondamentale qui se pose est celle de l’état de droit en Centrafrique. Si tel est le cas, pourquoi les droits élémentaires de Bassoum sont-ils bafoués, notamment le délai de détention préventive prescrit par la loi ?

Il semble que cette affaire soit le résultat de querelles internes entre compatriotes, avec des enjeux politiques sous-jacents. Les plaignants, soutenus par les services de renseignement de leur pays, pourraient chercher à étouffer toute révélation compromettante de la part de Bassoum.

Il est urgent que la lumière soit faite sur cette affaire et que la justice agisse en toute indépendance, respectant les droits fondamentaux de tous les citoyens, quel que soit leur statut.