AFRIQUE DU SUD: L’ANC FAIT BARRAGE A LA DESTITUTION DU PRÉSIDENT RAMAPHOSA

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Les députés de l’ANC font barrage à la procédure visant la destitution du président Cyril RAMAPHOSA, ce mardi 13 décembre 2022 à l’Assemblée National, à Johannesburg. C’est par un vote de 214 voix pour le rejet contre 148 voix, et 2 abstentions que le rapport parlementaire a été écarté. 


L’affaire de cambriolage de Phala Phala. Nom du lieu où se situe une de propriétés du Président Cyril RAMAPHOSA. Et dans laquelle il a été accusé d’avoir caché plusieurs millions de dollars, dissimulés par la suite. C’est suite à ce scandale qu’une commission spéciale, avait proposé la destitution du Président Cyril RAMAPHOSA.

Ronald LAMOLA : il n’y a pas de preuve

De manière générique, la preuve s’entend comme «une démonstration qui établit solidement la réalité d’un fait, d’une situation, d’une obligation ou d’un acte juridique ». Partant de là, il incombe à la partie qui en allègue la véracité de prouver. C’est la traduction de l’adage actori incumbit probatio. Et pour le cas du Président Cyril RAMAPHOSA, “c’est la preuve qui a fait défaut”, selon l’estimation du Ministre de la Justice, Ronald LAMOLA.

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Tout en regrettant le manque de solidité du rapport en question, le Ministre Ronald LAMOLA, s’exprime en ces termes :
« Il faut qu’il y ait des preuves et il faut qu’elles soient concrètes. Il ne doit y avoir aucun doute sur la qualité et le nombre suffisant de preuves pour lancer cette procédure de destitution ».

Le rythme des pressions était élevé pour le Président sud-africain, qui était appelé à la destitution depuis quelques mois.

Entre defaut de preuves et renouvellement de confiance

L’art de la politique nous apprend que ‘‘le vote en faveur de… c’est la preuve de confiance’’. Et le vote en défaveur de… s’il exprime le manque de confiance, il n’est pas moins aussi le choix porteur de la vérité.

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Doit-on conclure que le barrage de la destitution vaut le renouvellement de la confiance? Toute chose restant égale par ailleurs, le vote du leader de l’ANC prévu pour ce week-end parlera plus sur la confiance. Et permettra une lecture prospective des élections générales de 2024.

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