La salle de conférence du Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale (Mintss) a été le théâtre d’un événement majeur le mardi 12 Mars 2024, avec la réunion des représentants des employeurs et des travailleurs. Philippe Camille Akoa, Directeur Général du Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention intercommunale (Feicom), a sollicité le soutien du Ministre du Travail, Grégoire Owona, pour la révision de la convention collective de l’entreprise.
Après des délibérations entre les représentants des travailleurs et des employeurs, en présence du Ministre du Travail et des responsables syndicaux, les avancées significatives visant à améliorer la productivité et les conditions de vie du personnel ont été annoncées. Ces avancées comprennent la revalorisation de l’indemnité de décès, l’augmentation de 5% du taux de la grille salariale, l’octroi d’une indemnité en fin de carrière, le fractionnement de la prime d’astreinte pour les fonctionnaires détachés au Feicom, et l’introduction d’une prime de suggestion pour rétablir l’équité entre les différents niveaux hiérarchiques.
Selon le DG du Feicom, il s’agit de la cinquième revalorisation en 18 ans. Les employés de bureau ont bénéficié d’une augmentation de plus de 33%, les agents de maîtrise de 31%, et les cadres de 19%. Il s’engage à maintenir le dialogue social et à prendre en compte le capital humain de l’entreprise.
Grégoire Owona, considéré comme le père du dialogue social au Cameroun, a salué cette initiative et encouragé d’autres entreprises à suivre cet exemple. Il a souligné l’importance du dialogue social pour le progrès économique et social du pays, tout en rappelant la nécessité de rester pragmatique dans les revendications des employés.
Cette révision de la convention collective intervient dans un contexte marqué par l’augmentation du prix des produits pétroliers dans le pays. Elle témoigne de l’engagement du Feicom envers le bien-être de son personnel et de sa volonté de maintenir un climat social favorable à la productivité et à la croissance économique.
En conclusion, cette démarche illustre l’importance du dialogue social et de la concertation entre les acteurs économiques pour garantir un développement durable et équitable.