Une attaque terroriste brutale à Mamfé a entraîné la mort de plus de 20 personnes et a laissé de nombreuses autres gravement blessées.
Cette attaque meurtrière et lâche, perpétrée par des séparatistes à Mamfé, a laissé un bilan tragique de 20 morts et de nombreux blessés graves. Les autorités administratives et culturelles se sont rendues sur les lieux du drame pour soutenir les populations et les blessés à l’hôpital de district de Mamfé.
Le 6 novembre 2023, Mamfé a été plongée dans la douleur alors que les habitants faisaient face à une perte de vies humaines et de destructions matérielles causées par l’attaque des séparatistes. Le préfet du département de la Manyu a visité les lieux et a déclaré : “Nous avons entendu des coups de feu provenant d’armes traditionnelles. Une vingtaine de personnes sont décédées, et environ sept autres ont été grièvement blessées. Une dizaine de maisons ont été incendiées.”
L’élite politique présente sur les lieux a exprimé son émotion face à cette violence. Victor Mingot Nkongo a déclaré : “S’attaquer à des personnes dans leur sommeil, incendier des maisons… hommes, femmes et enfants ont été tués, plus de vingt. C’est inadmissible ! Nous exprimons nos condoléances de la part de la plus haute autorité du pays aux familles en deuil.”
L’autorité traditionnelle a qualifié cet événement de “drame de trop” et envisage une réponse traditionnelle pour mettre fin à la situation. Le sénateur Nfor Tabe Tambe Ndiep a déclaré : “Cette fois-ci, nous allons recourir ouvertement à la tradition pour essayer de mettre un terme définitif à cette situation.”
À l’hôpital de district de Mamfé, une dizaine de blessés graves ont reçu des visites de réconfort de la part des autorités administratives, politiques et traditionnelles.
Il est à noter que cette tragédie s’est produite le lundi 6 novembre 2023, à Egbekaw, dans l’arrondissement de Mamfé, dans la région du Sud-Ouest, aux environs de 3h45. Parmi les victimes, certaines sont de jeunes filles et des femmes qui ont été sévèrement agressées sexuellement pendant leur sommeil avant d’être exécutées. Celles qui ont tenté de fuir ont été abattues à bout portant.
En attendant le bilan final de l’équipe dépêchée sur place, Mandela Center International affirme que cette attaque contre des civils est l’œuvre de groupes armés non étatiques actifs dans la région.