BAFOUSSAM: ASSASSINAT DE NGAMSUH SIRRI NOELLA PRAISE : LE SUSPECT SAUVÉ D’UNE VINDICTE POPULAIRE
LA POPULATION A PRIS D’ASSAUT LA BRIGADE DE GENDARMERIE DE KONGSO DANS L’ARRONDISSEMENT DE BAFOUSSAM 3ÈME POUR RECLAMER LE LINCHAGE DU SUSPECT PLACÉ EN GARDE À VUE.
LA POPULATION A PRIS D’ASSAUT LA BRIGADE DE GENDARMERIE DE KONGSO DANS L’ARRONDISSEMENT DE BAFOUSSAM 3ÈME POUR RECLAMER LE LINCHAGE DU SUSPECT PLACÉ EN GARDE À VUE.
Il était exactement 13 heures au Cameroun lorsque le suspect de l’assassinat de la jeune NGAMSUH Sirri Noella âgé de 5 ans, a été extirpé dans un déguisement de la brigade de gendarmerie de KONGSO. La population riveraine majoritairement constituée des « benskineurs » informée de sa garde à vue en ce lieu, est allée exiger qu’on le leur livre. Il a donc fallu une descente musclée des forces de maintien de l’ordre et de l’autorité administrative pour que ce monsieur au teint ébène, mesurant environ 2 mètres, ait la vie sauve.
RETOUR SUR LES CIRCONSTANCES DU DRAME
C’est tout le sens de l’horreur à Bafoussam au quartier Djeleng 5. La famille, proches et curieux venus de loin n’en reviennent pas. Kidnappée le 20 mai dernier aux environs de 17 heures, l’enfant sera finalement retrouvé le lendemain 21 mai aux environs de 21 heures violée avec les yeux prélevés selon une source policière: « On l’a retrouvé au stade de KOUOGHOUO devant le domicile d’une dame. Apparemment son cadavre a été enterré avant d’être déterré et jeté devant un domicile familial. Selon les premières analyses, elle a subi des violences sexuelles et ses yeux ont été prélevés. Le corps est à la morgue de l’hôpital régional de Bafoussam. Nous auditionnons le principal suspect pour en savoir plus sur ce crime ».
Selon la maman de la victime, le suspect interpellé pendant l’attroupement est une personne bien connue de la famille : « la première personne à me calmer c’est le monsieur en question. Il me calme et me conseille de ne pas voir le cadavre de l’enfant de peur de perdre conscience. Je lui déclare que même si elle est écrasée je vais le voir et c’est là où il me conduit vers le corps de ma fille. Entre temps, une personne dans la foule le reconnait et l’indique comme celui qui a kidnappé l’enfant. On commence à cafouiller pour éviter que la population n’observe la scène. Vu que seule la famille était invitée à monter dans le pick-up, on interroge sa présence dans le véhicule. C’est pendant notre départ que je lui demande pourquoi il est menotté. À ma grande surprise il baisse la tête. J’ai crié que donc c’est toi ! Il venait manger dans mon restaurant. Justement ce matin on y a emmené la maîtresse de l’enfant qui l’a vu emmener l’enfant et elle a reconnu le téléphone que l’enfant avait ce jour entre les mains quand il l’emmenait ainsi que sa casquette. »
Face à ce crime odieux, NGAMSUH TCHAPTCHET Eliezer souhaite que le cas de sa fille serve de sonnette d’alarme pour mettre hors d’état de nuire les malfrats : « La mort ne me dérange pas mais plutôt les circonstances de son décès. Mourir dans ces conditions là je suis dépassé. Vu que ce n’est pas le premier cas et que c’est devenu légion au Cameroun, nous ne savons pas où on part. Est-ce qu’on va attacher les enfants ? L’enfant a été kidnappé à 100 mètres de la maison. J’ai le cœur meurtri. Mon souhait c’est que les éléments de la sureté nationale se mobilisent pour traquer ces malfrats au Cameroun jusqu’au dernier retranchement ».