C’est dans sa parfumerie au quartier Briqueterie que le suspect, âgé de 24 ans et présenté comme trafiquant nigérian, a été interpellé.
La brigade de gendarmerie de Nlongkak a mené une opération conjointe avec les agents de la délégation régionale des forêts et de la faune. C’était avec l’assistance technique de Laga, une ONG spécialisée dans la protection de la faune. Au cours de cette perquisition, les sacs d’écailles de pangolin ont été saisis dans trois magasins.
Outre ces sacs d’écailles de pangolin, 3 peaux de panthères ont été saisies dans des sacs empilés dans les magasins D’après l’ONG Laga, la quantité d’écailles saisie représente environ 1600 pangolins abattus au Cameroun, au Congo et au Gabon.
Le butin a transité par Kye-Ossi, ville frontalière du Gabon, devenue le principal point de transit des produits fauniques illégaux. Il appartiendrait à un présumé trafiquant nigérian de 24 ans. Selon la gendarmerie, ce dernier a des connexions avec plusieurs réseaux de trafic de pangolin au Cameroun et à l’étranger. Il a régulièrement expédié des écailles de pangolin dans son pays avec la complicité de certains membres de sa famille.
« Ces espèces ne sont pas protégées juste par fantaisie. Elles sont protégées intégralement parce que la vie de ces animaux influence positivement la vie des humains », explique Harouna NYANDJI, le sous-préfet de Yaoundé 1er, au journal Repères.
Le suspect a été interpellé par la gendarmerie, il y a quelques jours au quartier Briqueterie. Selon l’enquête, ce présumé trafiquant utilisait ses boutiques de cosmétique et de chaussures pour couvrir la vente illégale d’écailles de pangolin et de peaux de panthère.