Depuis le 1er décembre 2022, un arrêté de la Délégation Générale à la Sûreté Nationale(DGSN), annonçant un concours de recrutement des élèves policiers dans différents grades confondus au Cameroun, s’accompagne par un calvaire dans les administrations. C’est la grande affluence, et il faut bien savoir comment s’y prendre.
La légalisation des documents dans la ville de Yaoundé est un parcours de combattant. Il faut s’armer de patience et de consistance financière pour parvenir à finaliser la constitution d’un dossier. Le service administratif est lent. Et le traitement des usagers laisse à désirer.
Les usagers croupissent sous le poids de certains responsables administratifs
« Depuis deux jours, je monte et descend pour faire certifier mon diplôme et établir une attention de présentation de l’original du diplôme. J’ai déjà été renvoyés deux fois et jusqu’ici mes documents ne sont pas encore signés. J’ai vu des personne arriver après moi ce matin, mais je ne sais par quel canal ils ont fait signer leurs documents au point d’en être déjà repartis », s’exclame un usager, la mine abattue.
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Certains usagers semblent avoir des privilèges au détriment de d’autres qui ne savent plus a quel saint se vouer.
La pratique de l’illégalité devient une norme
Dans les hôpitaux publics, le certificat médical est établi entre 1500 F CFA et 5000 F CFA. Alors que le prix règlementaire est de 900 F CFA. Aucun paramètre n’est prélevé même les plus basics (Poids, tension artérielle, fréquence cardiaque). Pourtant tous sont admis à concourir. Un laxisme qui pourrait justifier les cas de décès observé pendant certains concours.
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Timbre fiscal, les usagers pleurent en silence
La constitution d’un dossier comme celui du concours de la police coûte environ 45 000 F CFA. En raison de l’augmentation du timbre fiscal, qui est passé de 1000 F CFA à 1500 F CFA. La vie s’annonce plus chère en 2023. Et les citoyens sont sans moyen légal de recours.