CAMEROUN : Echéances électorales de 2020 : Les femmes renforcent leurs capacités en vue de leur participation optimale au jeu politique.

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C’est à la faveur d’un atelier de formation organisé à leur intention par le ministère de la promotion de la femme et de la famille avec le soutien du bureau de l’Onu femmes et de l’organisation internationale de la francophonie. La minproff Marie Thérèse Abena Ondoua à conduit les travaux qui se sont déroulés les 23 et 24 juillet 2019 au Mont Fébé Hôtel à Yaoundé.

L’atelier avait pour objectif d’améliorer la culture politique des femmes en vue de leur participation optimale au jeu politique et leur meilleure représentativité dans les sphères de prise de décision publique. Durant 2 jours, plusieurs exposés portant notamment sur les processus électoraux ; la loi électorale ; le leadership transformatif ; l’apprentissage par les pairs pour les aspirantes ; la prise de parole et l’engagement ont été développés à l’intention des femmes, élues locales, candidates et leaders.

Dans une phase active et participative, les travaux se sont déroulés en plénière, en sous—groupes et en exposés techniques suivis des échanges et restitutions.

Le principal résultat attendu au terme des travaux a été l’acquisition des connaissances en matière électorale et du jeu politique.

Pour accompagner ces actions de promotion de la femme, des messages seront élaborés, réalisés et diffusés dans les chaînes de radios et télévisions nationales, communautaires et de proximité.

Cet atelier a réuni 60 participants essentiellement constitués des acteurs impliqués dans la chaîne électorale. Il intervient dans un contexte marqué par la faible représentation des femmes dans les instances politiques par rapport aux hommes, quelles que soit l’instance visée. Par exemple au Cameroun, l’on dénombre 56 députés de sexe féminin sur les 180 que compte l’assemblée nationale soit un taux de 31,11 %. Le sénat quant à lui ne compte que 26 femmes (26 %) sur les 100 sénateurs ; et sur 360 maires, l’on compte 30 femmes maires titulaires soit 08 %. Un taux en deçà de 50 % requis par l’Union Africaine.

La participation des femmes aux instances de décisions politiques ainsi que sociales et économiques, reste un défi à relever malgré les multiples engagements internationaux et nationaux pris par le gouvernement du Cameroun.

Demetrio Wouassom

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