CAMEROUN : ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE : RÉACTIONS DE QUELQUES CANDIDATS RETENUS PAR ELECAM

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Cabral LIBII LI NGUE (PARTI UNIVERS) : 9 SUFFRAGES POUR PORTER UN CANDIDAT À LA TÊTE DE L’OPPOSITION.

J’ai le statut juridique de candidat à l’élection présidentielle. ELECAM en a décidé ainsi au regard du contrôle de conformité de mon dossier à la loi.  Maintenant c’est lancé ; on est dans la course à la présidentielle.

La prochaine étape c’est le terrain évidement. Partir sur le terrain ; ce qui a été le cas pour nous depuis un an. Rentrer avec notre projet de société en main. Essayer de convaincre le maximum de camerounais de choisir ce projet de société là. On est en démocratie, c’est comme cela que ça se passe. C’est ça le sens d’une campagne. Et puis, un autre défi à relever, c’est celui de la mutualisation. Dès cet instant, je lance un appel aux 8 autres candidats afin que nous nous retrouvions dans une salle et ma proposition c’est que chacun d’entre nous vote pour celui qu’il pense parmi nous les neuf qu’il peut être à la tête de l’équipe donc ; ça fait 9 suffrages ; c’est un chiffre impair ; nous sommes 9 ; si nous entrons dans une salle, on prend un bout de papier et on écrit au-dessus que moi Cabral LIBI ; je pense que c’est tel ; moi NDAM NJOYA je pense que c’est tel autre ; on dépouille et on voit celui qui sort de là et autour de ça on construit une vaste coalition avec tous les autres partis de l’opposition qui voudront y participer.

Deuxième point, c’est la surveillance du vote. Nous allons travailler ensemble et avec ceux qui sont retenus ou qui ne le sont pas ou qui n’ont pas concouru. On va travailler ensemble à mutualiser dans le sens de surveillance du vote. Si tous ces partis se mettent ensemble, chacun dans son fief , chacun avec sa couverture de terrain ; nous nous donnons des chances de surveiller ce qui se passera dans les urnes. L’optique étant que ce soit celui que le peuple a choisi qui soit proclamé par le conseil constitutionnel 15 jours après le 07 octobre comme le dit la loi.

Joshua OSIH « Il n’y a pas de paix sans justice sociale ». NOUS SOMMES CANDIDATS, DEBOUT LE PEUPLE !

Chers compatriotes, chers amis, ELECTIONS CAMEROON, l’organe en charge de la conduite des opérations électorales dans notre pays vient de confirmer ma candidature pour l’élection présidentielle qui se tiendra le 07 octobre prochain. Le peuple camerounais sait la bataille que notre parti, le social democratic front, parti du changement, a menée pour assurer une totale indépendance de cet organe ainsi que des élections totalement libres. Ce combat est encore en cours, et nous continuons de dénoncer avec force, les insuffisances de notre processus électoral. Mais en dépit des insuffisances, le moment est venu pour la mobilisation. Nous ne devons pas céder à la tentation de la querelle ou du laisser-faire alors que notre pays meurtri se trouve actuellement au bord de l’implosion. Je vous invite donc à vous préparer à aller au vote le 07 octobre prochain pour exercer votre droit citoyen, et choisir un nouveau dirigeant pour le Cameroun notre pays. Nous devons sauver notre Cameroun. En ce qui me concerne, je me suis déjà mis au travail pour assurer notre victoire afin qu’au soir du 07 octobre, une nouvelle ère s’ouvre effectivement pour notre pays. Ce travail se fera dans l’union des forces du changement, un rassemblement de ceux qui ne prétendent pas mendier la paix, mais sont prêts à agir pour cette dernière et qui comprennent qu’il n’y a pas de paix sans justice sociale. Notre majorité d’idée va réunir ceux qui rêvent d’un Cameroun différent où règnent l’égalité des chances et la justice sociale, un pays où tout le monde a droit au progrès et au bien-être. C’est le sens de mon engagement pour un Cameroun meilleur. Un engagement qui ne se fera pas sans vous. Votre soutien est mon plus fidèle allié. Que ce soit en contribuant pour le programme politique ou en devenant bénévoles, je compte sur vous.

AKERE MUNA (FRONT POPULAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT) S/C PAUL MAHEL (DIRECTEUR DE COMMUNICATION DU FPD) : LE PEUPLE CAMEROUNAIS RÉCLAME  UN CANDIDAT UNIQUE DE L’OPPOSITION!

La présidentielle n’a pas commencé aujourd’hui, la présidentielle a commencé dès le début de l’année 2018 parce que tout le monde savait que c’était une année électorale. La présidentielle a commencée dès la convocation du corps électoral. Pour nous, dès la déclaration de la candidature de Maître AKERE MUNA, on s’est mis au travail. Donc cette étape est importante, elle décide de ceux qui vont véritablement concourir. Aujourd’hui il est important de continuer à travailler, de continuer à faire ce qu’on faisait depuis le début de l’année. C’est-à-dire, aller rencontrer les camerounais, aller leur présenter notre projet de société. il y’a aussi une donne importante qu’il faut prendre en compte, il faut prendre en compte que le peuple camerounais réclame aujourd’hui que les forces de changement qui sont donc que l’opposition se mettent ensemble pour remporter cette élection là. Nous chez AKERE MUNA, continuons à rester en contact avec les autres leaders, on continue à négocier, on continue à discuter dans l’optique de cette coalition de l’opposition. Voilà les chantiers que nous avons aujourd’hui: mobiliser les camerounais, leur présenter notre projet de société et travailler pour voir dans quelle mesure effectivement la coalition peut être possible.

SERGES ESPOIR MATOMBA DU PURS (EXTRAIT SUIVI A VITALIS RADIO DE BAFOUSSAM) : « NOUS SOMMES PARTANT POUR UNE MUTUALISATION DES FORCES SOLIDES »

ELECAM commence à nous démontrer un signe de transparence dans le processus électoral à venir. Maintenant, la candidature ayant été validée, le peuple a la grande responsabilité de pouvoir choisir séreinement. Je précise encore, ce qui vient de se passer avec le conseil électoral et ELECAM commence à démontrer qu’on peut accorder le bénéfice du doute à cette institution qui organise les élections au Cameroun. Il est important que le peuple maintenant comprenne qu’il a l’obligation de choisir le dirigeant qu’il voudra pour les 7 prochaines années. Depuis toujours nous avons œuvré et nous œuvrons pour une mutualisation des forces. C’est ce que nous faisons depuis toujours, nous n’avons pas arrêté de le faire, nous sommes encore en pourparlers pas seulement avec des formations politiques ayant des candidats, mais également les formations n’ayant pas de candidats. Donc, nous sommes dans un travail de fond avec plusieurs formations politiques. Nous sommes partant pour une mutualisation de forces solides, mais pour que le Cameroun soit gagnant à la fin. À partir du moment où le travail de fond est bien élaboré, que dans le travail de fond un autre candidat est choisi pour porter le flambeau, pourquoi ne serai-je pas en train de l’accompagner? Notre priorité ce n’est pas notre petite personne, la priorité c’est le peuple camerounais, c’est le Cameroun en général. Donc, nous sommes prêts à accompagner celui qui peut être choisi par le travail de fond que nous sommes tous en train de mener jusqu’à présent. Actuellement, nous continuons d’installer les dirigeants de nos différents démembrements, nous avons entamé cette démarche il y’a bientôt un an, nous sommes en train de poursuivre ce travail présentement et en parallèle nous sommes en train de remettre à niveau tous nos scrutateurs qui ont été formés pour représenter notre formation politique dans les bureaux de vote. Nous sommes des travailleurs et nous sommes sûrs et certains de notre implantation au niveau national de par nos structures régionales, départementales et d’arrondissements qui nous rassurent et dont nous avons l’opportunité de temps en temps de toucher du doigt, de rendre visible. Nous sommes sûrs d’une chose, le 07 octobre, quelque chose de positif se passera pour le Cameroun, quelque chose de positif se passera pour les camerounais, par la force des choses et par la volonté du peuple camerounais, on aura un nouveau chef d’Etat qui probablement s’appellera Serge Espoir MATOMBA.

ADAMOU NDAM NJOYA S/C HONORABLE TOMANIO PATRICIA : L’UDC A TOUJOURS PRÔNÉ LA COALITION!

Quand on parle de coalition avec les partis au Cameroun, on dit il y a eu le Pacte Républicain, il y a eu le G7, mais concrètement malgré tous ces échecs au niveau des regroupements, nous avons continué parlant des élections, à nous entendre avec les partis politiques sur le terrain et c’est pour cela que vous allez voir à Douala par exemple, il y’a madame KAH WALAH qui est conseillère municipale à Douala 1 parce que nous avons accepté avec elle de nous assoir et de former une liste commune. Pareil pour l’AFP et je vais vous citer aussi Jean Jacques EKINDI qui a été député grâce à l’UDC. Si tous les partis politiques de l’opposition avaient compris cela, avaient  compris qu’il faut se mobiliser pour exiger qu’il y ait plutôt des élections présidentielles à 2 tours parce que quand on voit les résultats après les législatives et les municipales, quand on compte le nombre de voix de l’opposition dispersée, qui n’a pas eu cette intelligence d’aller en équipe pour gagner des voix, on se rend compte que la bonne majorité vote en dehors du parti au pouvoir donc, on a été à de véritables coalitions.

Flore KAMGA KENGNE

Photos : Google Images
 

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