Candidat annoncé au poste de futur président de la FECAFOOT, l’ancien capitaine des Lions Indomptables pourrait être éliminé. En cause, un problème de double nationalité.
Le nouveau processus électoral à la Fédération Camerounaise de Football est en marche. Au cours d’une conférence de presse de presse le 30 août 2021 au siège de la fédération à Yaoundé, la Commission électorale, dirigée par le magistrat Gilbert SCHLICK, a présenté sommairement les conditionnalités à remplir pour briguer un mandat dans les différents organes.
On retient que pour être candidat à l’élection du président de la FECAFOOT, d’une ligue, ou délégué/membre de l’un ou l’autre de ces organes, le postulant doit être camerounais. «C’est une élection ouverte uniquement aux Camerounais. Nous n’allons pas permettre aux non Camerounais d’y participer», a déclaré face à la presse un membre de la Commission électorale.
Selon nos sources, les citoyens jouissant de la double nationalité ne pourront pas briguer un mandat. «La loi camerounaise ne connait pas la double nationalité. Celui qui acquiert une autre nationalité perd automatiquement sa nationalité camerounaise», explique un interlocuteur bien renseigné.
Cette disposition pourrait mettre hors de course Samuel ETO’O. L’ancien capitaine des Lions Indomptables jouit de plusieurs nationalités, dont celle espagnole.
Pour l’heure, le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe du Cameroun ne s’est pas officiellement prononcé sur ses intentions. Mais en coulisses, l’ancien attaquant du FC Barcelone rencontre des acteurs, leur expliquant qu’il est nécessaire de réorganiser le football camerounais. Ce qui laisse penser qu’il envisage se présenter à l’élection du président de la fédération, prévue en décembre prochain.
«Le plus important aujourd’hui, c’est de se dire que, le football camerounais doit être bien dirigé et de manière transparente. Nous devons savoir que tout ce que le football camerounais produit, appartient à toutes ses grandes familles. Il est inadmissible de voir par exemple des joueurs qui ont des difficultés à prendre du plaisir dans ce qu’ils savent faire. Donc, il faut trouver le moyen de réorganiser tout ça. Je pense que les petites guéguerres des uns et des autres ne nous font pas avancer, ne font pas avancer le football camerounais», a-t-il récemment déclaré.