65 listes de candidats des partis politiques ont été retenus sur les 106 listes déposées. Près de 111 représentants du commandement traditionnel seront de la course aux élections régionales. Le code électoral en son article 189 alinéa 2, donne 5 jours pour faire des réclamations après l’ouverture de la campagne.
Les Camerounais sont fixés depuis plusieurs semaines sur les partis et chef traditionnels retenus pour les élections régionales du 06 décembre prochain. Les listes ont été publiées au siège d’Élections Cameroun par son président ENOW Abrahams EGBE devant les représentants des partis politiques et la presse nationale réunie pour la circonstance. Il y aura compétition dans 24 départements concernant le commandement traditionnel, et dans 27 autres pour les partis. Les élections régionales vont intervenir un an après la promulgation de la Loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées, qui devrait marquer un tournant décisif dans l’implémentation de la décentralisation dans notre pays.
Une absence majeure est à déplorer, il s’agit du SDF de NI John Fru Ndi qui pourtant dispose des conseillers municipaux, mais qui a choisi de rejoindre le MRC dans la logique du Boycott. « Nous avons tenu compte de l’objectivité de la transparence, du respect du genre et de la composition sociologique. Les jeux sont ouverts. Même les partis politiques qui n’ont pas de représentants dans les communes sont présents. Les fiches de rejets vont permettre de mieux apprécier le travail abattu en commission », Enow Abrams EGBE, Président du conseil électoral justifie ainsi les répartitions régionales.
Côté partis politiques engagés, la tâche des futurs conseillers s’annonce complexe et importante. « Nous comptons sur la maturité de ceux qui sont les conseillers municipaux. Nous espérons qu’ils sauront faire la différence entre ce que nous proposons et ce que les gens d’en face offre. Nous sommes convaincus que les conseillers municipaux sauront faire la différence entre notre offre politique et celle des autres », soutient Mathieu BEVOLO, vice président du bureau politique PCRN et tête de liste dans la Mefou-et-Afamba.
Dans les rangs du RDPC, c’est comme de routine une sérénité affichée et une confiance imparable.
«Au RDCPC, nous partons avec une avance de plus d’une trentaine de communes ou nous nous faisons cavaliers seuls. Nous n’avons empêché personne de poser sa candidature. On connaît désormais nos adversaires et je crois que le SG va mettre sur pied une stratégie pour bien gagner ces élections », clame Grégoire OWONA, représentant RDPC.
De son côté, « L’UDC est prête pour les élections. Nous sommes nos deux représentants ont été acceptés. Maintenant nous allons nous préparer sereinement avec l’expérience de plus trente ans que nous avons sur la scène politique camerounaise. Nous sommes optimistes pour la participation active de l’UDC dans la région de l’Ouest avec des ambitions importantes en ce qui concerne notre présence dans le conseil et l’orientation des projets de développement. Nous respectons les positions et les opinions des autres partis politiques. Nous pensons que leurs dirigeants ont des arguments par rapports à leur position. Il revient surtout au peuple souverain, d’apprécier la pertinence ou la non-pertinence des différentes positions », l’Honorable KOUPIT Adamou, député UDC à l’assemblée nationale s’est voulu ainsi rassurant pour ses camarades de parti.
Les dés sont jetés ! Les quartiers généraux des différents partis sont armés pour une campagne électorale sans tâche.