Le Maire et le Sous-préfet de la Commune de Betare-Oya, Nicolas BABA et Polycarpe MOLO ont présenté la semaine passée aux populations la niveleuse, prévue pour le l’entretien des routes de cette localité. Les populations ont manifesté leur joie lors de la présentation officielle de cet engin avec des cris d’encouragements.
140.000.000 FCFA est la valeur qu’a coûtée la niveleuse offerte par Nicolas BABA, maire de Bétare-Oya, dans la région de l’Est. La place des fêtes de cette localité, a été bondée de monde pour fêter l’arrivée de cet engin. Nicolas Baba passe ainsi de l’étape des discours aux actes. Et ses premiers mots de reconnaissance vont à l’endroit de son prédécesseur qui a pensé en son temps, acquérir un matériel de qualité pour l’entretien routier. Un projet qu’il a, grâce à son entregent poussé jusqu’à sa réalisation. « La décentralisation est en marche; et surtout, nous, magistrats municipaux, sommes capables de transformer cette vision si chère au chef de l’État en actes concrets. C’est une preuve pour ceux qui doutent de la capacité des élus locaux à gérer la décentralisation qu’il y a de la matière dans les municipalités.» affirme-t-il.
Après la présentation technique de la niveleuse par le président de la commission de passation des marchés, le premier adjoint préfectoral représentant le préfet empêché, est revenu sur les orientations prescrites par le gouvernement en matière de décentralisation. Cette localité pense également plus grand: « Aujourd’hui nous fêtons cette niveleuse. Mais il faut penser à l’acquisition d’autres matériels comme une pelle chargeuse, un compacteur ou une benne pour faire complet. Bien plus, penser à la rentabilité de cet investissement. Aujourd’hui, les Collectivités territoriales décentralisées sur qui repose le développement local doivent initier des projets porteurs afin de booster le décollage socioéconomique de chacune de nos localités. Le transfert des compétences dont il est question implique la pro-activité des Maires qui ne doivent plus attendre. Mais se positionner en avant-gardiste pour penser, orienter et trouver des solutions endogènes. » Indique Igor BAMOG à ce sujet.
Sur un peu plus de 2000 km de route carrossables, voilà qui va faire les bonnes affaires des populations locales. « Nous avons un véritable défi, celui de faciliter l’écoulement des produits de nos parents vers les centres d’échange. Cela va également permettre de désenclaver définitivement notre arrondissement qui, dans les prochaines années, va célébrer son centenaire. Parce que créée en 1929. Et nous le savons tous, partout où la route passe, les conditions de vie s’améliorent. » Le représentant du préfet ajoutera pour encourager l’exécutif municipal en ces termes : « Le temps pour vous de soutenir les actions de développement est arrivé. Je demande aux conseillers municipaux, aux populations et aux chefs traditionnels d’intégrer cette bonne action afin de penser l’avenir de Betare-oya. » Il a ensuite exhorté les autres élus locaux à emboîter son pas. Et en sa qualité de président départemental des Communes et villes unies du Cameroun (Lom et Djérem), ce sera une occasion idoine dans le cadre de l’intercommunalité de magnifier cette action. C’est donc une perspective de développement que le maire Nicolas Baba incite au sein de sa population.