CAMEROUN: LA FINANCE CLIMATIQUE PRISE EN CHARGE PAR LA FAO

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C’est l’essentiel à retenir de la réunion de présentation des grandes lignes de l’aide-mémoire, comportant les domaines d’intervention de la FAO et sa contribution aux atteintes des objectifs du Cameroun en matière de changements climatiques, ainsi que la mise en œuvre de la CDN. La réunion a eu lieu dans la salle de conférence du Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable, présidée par Paul TCHAWA, secrétaire général dudit Ministère.


Des échanges entre la FAO et le gouvernement Camerounais

L’objectif de ces assises était de lutter contre le changement climatique, une menace pour la sécurité alimentaire mondiale, le développement durable et l’éradication de la pauvreté. En effet, le Cameroun est considéré comme un pays exposé aux effets des changements climatiques, marqué par une augmentation significative de la température et des modifications profondes dans la répartition et l’intensité des pluies avec pour corollaire, la recrudescence des phénomènes climatiques externes, au premier rang desquels les inondations et les sécheresses, qui affectent les conditions de vie et les capacités de production des populations en zone rurale. Au cours de ce rendez-vous d’échanges entre les responsables de la FAO et du gouvernement Camerounais, il ressort que la 26ème Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Glasgow, a été une occasion de rappeler que le Cameroun sera un témoin à de graves répercussions des changements climatiques.

Depuis 1990, les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter et ont doublé. Le domaine de l’agriculture a été abordé. Selon les intervenants, cette activité humaine est responsable de 25% des rejets de gaz à effet de serre.
Une situation qui a permis au Gouvernement Camerounais de mettre sur pied une stratégie de lutte contre le changement climatique à savoir « le Renforcement des mesures d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique et la gestion environnementale pour garantir une croissance économique et un développement social durable et inclusif ».

L’équipe de la négociation de la Finance climatique

Réduction de gaz à effet de serre : le Cameroun prend des engagements

Le Cameroun a pris l’engagement de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 35% à l’horizon 2035. Les secteurs prioritaires sont connus. Il s’agit de l’Agriculture, la foresterie, la pêche, l’énergie et les déchets. A cet effet, la mission première est de maintenir le réchauffement à 1,5 C, de manière générale respecter ses engagements en ratifiant l’accord de Paris. Pour atteindre ces objectifs, le Cameroun entend mobiliser les ressources à partir des financements bilatéraux et multilatéraux. Le pays voudrait se donner les moyens de travailler non seulement avec les grands fournisseurs de ressources ou les plus en vue, mais aussi avec les autres fonds auprès desquels il est éligible. Ces engagements sont en droite ligne avec la stratégie de mobilisation des ressources du bureau de la FAO au Cameroun.

Au terme de cette mission multi-sectorielle tenue à Yaoundé, le secrétaire général du ministère de l’Environnement de la Protection de la Nature et de Développement Durable Monsieur Paul TCHAWA se dit satisfait de ces échanges avec la FAO : Nous saluons la volonté de la FAO d’accompagner le gouvernement du Cameroun dans la mise en œuvre de la CDN qui est un document dans lequel le pays s’engage aux côtés des autres pays pour lutter contre les changements climatiques. Au-delà des  résultats attendus concernant l’appui de la FAO, il faut rappeler qu’en 2016, le Cameroun avait émis le souhait de bénéficier de la grande la muraille verte.

Un programme qui permet d’améliorer la sécurité alimentaire, soutenir les écosystèmes afin de s’adapter aux changements climatiques.

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