Malgré les promesses du Gouvernement depuis le 11 juillet dernier, le Cameroun continue de faire face à la pénurie du carburant qui perdure jusqu’à ce jour. Les uns et les autres avaient repris l’espoir suite à l’annonce d’approvisionnement des produits pétroliers, du Ministre de l’Énergie et de l’Eau (MINEE). Mais on continue d’entendre les plaintes des usagers dans la ville de Yaoundé.
Après un tour de la ville à la recherche du carburant, l’homme d’affaire Anatole MEYE, est rentrée ce matin insatisfait. “Il n’ya pas de carburant. Et les rares endroits où on peut trouver, une limite de consommation est imposée à 5000frs par automobile. Ceci limite mes actions. Que se passe-t-il ?”, s’indigne le jeune entrepreneur, qui se retrouvent encore limiter dans son programme, ce mardi.
Pénurie du carburant : la population s’inquiète
La fameuse question de: “Que se passe-t-il ? N’y avait-il pas de prévision à ce sujet ?”, revient depuis plus d’une semaine dans les discussions des camerounais. Dans la ville de Yaoundé en particulier, comme Monsieur MEYE, les propriétaires de véhicules, ainsi que les taximen et benskineurs, s’indignent face à la pénurie du carburant.
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De part et d’autre, la tension monte et les prix des produits de première nécessité, continuent eux aussi la course. “Nous ne voulons pas que le Gouvernement tourne comme ça et augmente aussi le carburant. On assistera certainement à la grève des taximen et bienvenue le chaos”, réagit un citoyen en bordure de la route, à la recherche d’un Taxi pour se rendre au travail.
De l’autre côté, les chauffeurs de motos et Taxis se retrouvent obligés de garer, faute de carburant. “Nous vivons de ce travail. Vous imaginez ce que cela représente. Ceci accentue la crise économique déjà présente”, nous indique un chauffeur de moto, dans un quartier de Yaoundé.
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Le gouvernement silencieux ou dépassé ?
Du côté du gouvernement, rien n’est signalé. Depuis la sortie du MINEE le 11 juillet dernier. La promesse du Gouvernement émise, consistait à approvisionner le marché du carburant. Afin de répondre au déséquilibre entre l’offre et la demande du carburant, déjà existant. “Les perturbations actuellement observées sur le marché des produits pétroliers finis, sont dues principalement à l’importante enveloppe de la subvention des prix à la pompe. Ces prix se devraient être mobilisés en temps réel, pour assurer les importations des produits pétroliers”, expliquait la semaine dernière, le Ministre Gaston ELOUNDOU ESSOMBA, pour clarifier les causes de cette situation.
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Une autre promesse du gouvernement de Yaoundé, révélée par la Directrice Générale de la société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP), Véronique MOAMPEA MBIO, informe qu’ ” au niveau de Limbe, nous disposons d’un navire en attente de déchargement, dès que les conditions financières seront réunies”. Tout donne à comprendre, que le Gouvernement se trouve à ce jour buté par le problème de liquidité.
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Sur les routes de la ville de Yaoundé, tous s’inquiète du lendemain. Sois à la grève suite à une quelconque augmentation des prix. Soit, à la pénurie, pour un maintien des prix à la pompe. Qu’est ce qui pourrait freiner l’action gouvernementale, à fournir le montant nécessaire pour l’achat des produits pétroliers comme par le passé ?
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