Les étudiants sont déjà dans le bain de la reprise effective des cours, depuis ce 04 octobre 2022 dans les l’Universités au Cameroun. Les nouveaux bacheliers aussitôt sont confrontés au problème d’effectifs pléthoriques dans les amphithéâtres. C’est le cas de l’Université de Yaoundé I Ngoa-Ékele ce jour.
Il est 8h ce matin lorsque l’équipe de CAMER PRESS AGENCY installe ses cameras à l’Université de Yaoundé 1. C’est une foule d’étudiants qui plante le décor de la reprise effective des cours.
Devant l’amphi 1001 de la faculté des sciences, les étudiants se bousculent. Tous comme des fourmis, à la conquête d’une place assise. À l’extérieur, des anciens étudiants proposent des polycopies et autres supports de cours. « Cours de BIOCHIMIE! MATHS, renseignements, préinscription en ligne… », s’écrient-ils de façon répétée.
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L’Association des étudiants mobilisée, accompagne les nouveaux Bacheliers.
Les nouveaux bacheliers sont presque sans repères dans ce nouvel univers. Ils sont mis en garde, sur la mentalité douteuse de certains prétendus étudiants. Toute l’équipe est réunie pour les accompagner avec sérénité et efficacité.
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En effet, les membres des différents Clubs et associations des étudiants, ont reçu mandant d’accompagner les nouveaux étudiants. Dans les tâches d’orientation, préinscription et constitution des dossiers.
« C’est difficile de devoir orienter ces nouveaux étudiants. Non pas parce qu’ils sont nouveaux, mais à cause de leur effectif. Beaucoup ont attendus la dernière minute pour se préinscrire. Et la pression est plus intense pour eux, comme pour nous », nous confie le Délégué Mohamed Ibrahim, avec un air tout essoufflé.
Un premier jour de classe mémorable, le calvaire dans l’élégance
« Je n’ai presque pas dormi cette nuit. Depuis l’annonce des résultats du BACC. Je n’ai pas cessé d’imaginer mon premier jour de classe en tant qu’étudiant. Mais grande a été ma surprise de voir comment on se bouscule pour entrer en salle. Regardez ma chaussure, je me suis fais piétiner dans cette bousculade. La salle était tellement pleine que j’ai dû rester debout pour prendre le cours.», toute bouleversée, Alima MAKON nous raconte son calvaire de cette première semaine de cours à l'Université de Yaoundé I, Ngoa-Ékele. Elle est loin de pouvoir oublier ce jour qui lui a laissé une trace de traumatisme.
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La rentrée bat son plein au campus de Ngoa-Ekéllé. Et les services de la scolarité n’attendent plus que les étudiants nouvellement inscrit. Afin de leur octroyer un matricule. Toutefois, les cours ont déjà débuté, et le calendrier académique est bel et bien mit en marche.
