CAMEROUN: LE CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION SUSPEND LE JOURNALISTE SISMONDI BIDJOCKA POUR UN MOIS

0
808

Après une plainte portée par l’honorable Cabral LIBIL, le journaliste Sismondi BIDJOCKA est interdit d’exercer librement ses fonctions au Cameroun pour une période d’un mois.

Joseph CHEBONKENG KALABUBSE, le président du Conseil National de la Communication (CNC) et les nouveaux membres, désignés le 4 juin 2021, se sont réunis le 5 juillet dans le cadre de la 28e session extraordinaire de l’organe de régulation des médias. A peine nommée, la nouvelle équipe du Conseil National de la Communication (CNC) exprime clairement ses intentions. Elle a suspendu le journaliste Sismondi BIDJOCKA de l’exercice de ses fonctions pour une durée d’un mois.

Apprend-t-on, des sanctions ont été prises à l’encontre de plusieurs journalistes, dans un communiqué que le président du CNC a signé dans la foulée. Parmi eux, Sismondi BIDJOCKA. Le promoteur de RIS FM, une radio émettant à Yaoundé est reproché de la diffusion d’informations «non fondées et offensantes» à l’égard de Cabral LIBIL.

Notre collaborateur, dans une chronique le 26 mai dernier,  avait présenté le président national du PCRN comme adjudicataire des marchés du Fonds de solidarité nationale pour la lutte contre le COVID-19. Sismondi BIDJOCKA avait déjà été sanctionné par le même organe en avril dernier pour un trimestre. Une sanction qui n’a pas été exécutée.

Beaucoup d’autres journalistes ont été sanctionnés pour des causes semblables. Il s’agit d’Emmanuel NYAMSI NGOUYA, directeur de publication du magazine Confidences, reconnu coupable de «propos offensants» à l’endroit du sénateur Sylvestre NGOUCHINGUE. Il a été suspendu pour la pratique du métier pendant six mois. Le journaliste avait publié un article accusant l’homme d’affaires de confisquer la fortune d’un ancien membre du gouvernement.

Enfin, le journaliste Steve Jocelyn NGOSS, en service au sein de la chaîne de télévision privée DBS, a été suspendu pour un mois de toute activité liée au journalisme. Le CNC considère qu’il avait tenu des «propos non fondés et offensants de nature à porter atteinte à l’honorabilité du Chef de l’Etat français et l’image de la France» lors d’un programme diffusé en avril 2021.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici