CAMEROUN : L’ÉPÉE DE DAMOCLÈS PLANE SUR LA TÊTE DES JOURNALISTES
PARMIS LES JOURNALISTES EN DÉTENTION, JOSEPH OLINGA NDOA, LE JOURNALISTE SYNDICALISTE ET CHEF D’AGENCE DU JOURNAL « LE MESSAGER » À BAFOUSSAM, EST TOUJOURS RETENU À LA BRIGADE DE RECHERCHES DE BAFOUSSAM ET CE, DANS UN ÉTAT DE SANTÉ CRITIQUE.
PARMIS LES JOURNALISTES EN DÉTENTION, JOSEPH OLINGA NDOA, LE JOURNALISTE SYNDICALISTE ET CHEF D’AGENCE DU JOURNAL « LE MESSAGER » À BAFOUSSAM, EST TOUJOURS RETENU À LA BRIGADE DE RECHERCHES DE BAFOUSSAM ET CE, DANS UN ÉTAT DE SANTÉ CRITIQUE.
Joseph OLINGA NDOA que nous avons pu rencontrer ce dimanche 04 novembre aux environs de 15 heures est un monsieur qui garde son ironie habituel et malgré son état veut nous amener à rester fort. Toutefois, c’est un monsieur physiquement diminué qui présente un œil amoché, contenant du sang avec des paupières enflées et des lèvres enflées. Sur sa paume de main gauche, une blessure est visible. Il ne s’est pas alimenté depuis son interpellation à la veille, le samedi 03 aux environs de 23 heures 30 minutes. En main, une bouteille d’eau minérale et une boite de comprimés (Efferalgran).
Selon son collègue Donat SUFFO avec qui il était au moment de son interpellation : « Nous y étions avec notre collègue Elisabeth BENKAM pour prendre le pouls de l’actualité en ces temps de tensions politiques et pour partager un verre. Aux environs de 22 heures, l’adjoint numero 1 du préfet de la mifi, en compagnie de 4 éléments en civil, a fait éruption dans ledit cabaret et a donné l’injonction de faire arrêter la musique et de faire évacuer les lieux. Joseph Olinga est allé vers eux pour avoir la raison de cette décision et a subi la bastonnade. Puis il a été jeté dans un car de la gendarmerie pour une destination inconnue. »
Dès 06 heures le matin du dimanche 04 novembre, le coordonateur du Club Média Ouest (CMO) essaye sans succès de le joindre au téléphone depuis l’alerte. C’est aux environs de 09 heures qu’il a pu identifier son lieu de détention qui était la brigade de recherches de Bafoussam 1.
Au moment où nous bouclons cet article à 16 heures, le confrère du Quotidien Le Messager est toujours en cellule au sous-sol du palais de justice où il a été déféré à 12 heures.
Voici la réaction de Joseph OLINGA, rencontré il y a 30 minutes seulement:
” j’ai mal à la tête et malgré la promesse de me faire rencontrer un médecine jusqu’ici je n’ai reçu aucun soin”!