Cameroun : Les Leaders Communautaires s’Unissent pour Éradiquer les Châtiments Corporels et Protéger les Droits de l’Enfant

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À l’occasion de la Journée internationale pour l’abolition des châtiments corporels envers les enfants, le Cameroun affirme avec force son engagement à bâtir un environnement sans violence pour chaque enfant. Ratifiant la Convention relative aux Droits de l’Enfant (1993) et la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (1997), le pays inscrit la lutte contre ces pratiques dans la droite ligne des Objectifs de Développement Durable, en particulier l’ODD 16.

Un fléau encore trop courant malgré les avancées

Les châtiments corporels, loin d’être des moyens d’éducation acceptables, sont des violences normalisées qui entravent le développement émotionnel et psychologique de l’enfant. Bien que prohibés par les traités internationaux, ils restent malheureusement répandus dans les foyers, les écoles et même certaines institutions au Cameroun. Ce constat interpelle et renforce l’urgence de promouvoir des alternatives disciplinaires basées sur la bienveillance et la communication.

L’impulsion des leaders communautaires et de la société civile

À travers tout le pays, des leaders communautaires et des organisations locales se mobilisent pour dire non à cette forme de violence. Des programmes de sensibilisation, d’éducation parentale à la discipline positive, ainsi que la mise en place de mécanismes de protection des enfants se multiplient, soutenus par des partenaires internationaux comme l’UNICEF.

Un engagement collectif pour un changement durable

« L’enfant est un être humain. On ne peut pas accepter qu’on le batte. Il a des droits et on doit les prendre en compte », a déclaré la Représentante de l’UNICEF au Cameroun, appelant à une culture de respect et d’empathie envers les plus jeunes. La signature d’une charte en faveur de la discipline positive marque un pas décisif vers la transformation des pratiques éducatives.

Un avenir à bâtir dès aujourd’hui

En mobilisant les familles, les enseignants, les autorités locales et les institutions religieuses, le Cameroun trace la voie vers une société protectrice et inclusive. L’abandon des châtiments corporels est un impératif juridique, moral et sociétal pour garantir à chaque enfant une enfance digne, sécurisée et épanouissante.