« NOUS SERONS PRÉSENTS AUX DIFFÉRENTES ÉCHÉANCES ÉLECTORALES LOCALES »!
MICHEL ECLADOR PEKOUA, COORDINATEUR RÉGIONAL DE L’UNION DES POPULATIONS DU CAMEROUN (UPC) REVIENT SUR LES CHANTIERS PRIORITAIRES QUI ATTENDENT SON PARTI À L’OUEST APRÈS SON INSTALLATION LE SAMEDI 29 JUIN DERNIER À BAFOUSSAM PAR LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ÉLU DE CE PARTI, LE DR PIERRE BALEGUEL NKOT.
Vous venez d’être installés comme coordinateur régional de l’Upc à l’Ouest par votre secrétaire général, le Dr Pierre Baleguel Nkot. Quels sont les chantiers immédiats que vous attendent dans le cadre de l’exercice de vos fonctions dans cette région ?
Le premier chantier, c’est la remise de l’Upc en ordre de bataille. Nous sortons d’une élection présidentielle où l’Upc a été un peu fractionnée. Il était important une fois que cette échéance s’est passée, que nous pensions à ce qui nous unit qui doit être beaucoup plus fort que ce qui nous divise. Ce qui nous unit c’est l’unité nationale, c’est la défense de notre intégrité nationale et puis évidement la quête permanente de notre souveraineté. C’est une quête qui est inscrite dans les gênes de l’Upc depuis 1948. Vous savez que le premier pilier de l’Upc était la réunification puis l’indépendance et enfin l’élévation du standard de vie. Nous avons eu les deux premiers piliers et pendant qu’on luttait pour le troisième, on se rend compte qu’il y a une remise en cause au niveau de la réunification du Cameroun avec les crise que vous voyez dans les régions anglophones et puis au niveau aussi de cette indépendance qui traduit la souveraineté du Cameroun qui est aujourd’hui remise en cause par les personnes qui pensent que pour parvenir à leur faim, il est nécessaire de mettre en péril l’intégrité nationale du Cameroun et sa souveraineté au niveau international. L’Upc est là pour affirmer sa position de matrice politique au Cameroun.
Les coulisses de l’organisation de ce meeting ne démontrent-elles pas que les chantiers de rassemblement à l’Upc resteront difficile pour vous surtout quand on sait bien évidement qu’il a eu des manœuvres d’interdiction de cette rencontre ?
Oui, il y a eu les manœuvres d’interdiction de la part du secrétaire général nommé mais à l’Upc, le secrétaire général n’est pas nommé. Il est élu. Il y a eu un congrès avec l’aval du Minat en 2017 et au terme de ce congrès, il y a quelqu’un qui a été élu, le secrétaire général Dr Pierre Baleguel Nkot. On peut comprendre qu’en tant être humain, il a certainement des qualités et des défauts mais il est le secrétaire général de l’Union des Populations du Cameroun et le respect de la souveraineté des délégués au congrès doit être de mise. Il est très important que ceux qui se sont déplacés pour aller à ce congrès soient restaurés dans leur dignité. Ils ont eu un secrétaire général qui a été élu. Ceux qui l’ont aimé sont d’accord et ceux qui ne l’ont pas aimé doivent pouvoir le supporter jusqu’à la fin de son mandat. Je rappelle que ce mandat court jusqu’en 2020. Tous ceux qui le soutiennent aujourd’hui ne l’ont pas élu. Il y a les gens qui ont été battus à ce congrès. J’en fais parti d’ailleurs mais je respecte la décision de ce congrès. Ce qu’il faut ramener, c’est de laisser l’expression des militants. L’Upc souffre d’une intrusion assez abusive de certains pouvoirs publics dans son fonctionnement interne. Ça c’est inacceptable.
Les échéances électorales locales ont été reportées. L’Upc présentera-t-elle des candidats ?
L’Upc sera bien évidement présente aux différentes échéances électorales futures. On est un parti plus ou moins en difficultés mais on garde l’espoir et la flamme que nous aurons les ressources suffisantes pour rebondir dans la région de l’Ouest où nous ne sommes pas à priori favori. L’honnêteté et la lucidité recommandent de le reconnaître. Mais nous serons bien présents aux élections dans la région de l’Ouest.
Et la mairie de Bafoussam 2 reste en ligne de mire?
Bien-sûr. Nous étions candidat en 2013. On pense qu’on le sera lors des prochaines élections.