CAMEROUN/NÉCROLOGIE : RÉACTIONS DE QUELQUES HOMMES POLITIQUES DE L’OUEST SUITE AU DÉCÈS DU RÉGIONAL OUEST DU MRC.

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Dans la nuit du 30 au 31 juillet dernier, la nouvelle est tombée comme un couperet pour les militants, sympathisants et proches de Christophe KAMDEM. Le secrétaire de la fédération Régionale du parti dirigé actuellement par Tiriane Balbine NOAH a passé l’arme à gauche.

L’homme que certains qualifient de ‘’confident, camarade et ami fidèle de Maurice KAMTO‘’ est originaire de Baham dans le département des Hauts-Plateaux et notable à la cour royale à la chefferie Baham. Depuis l’annonce de son décès, les réactions se font entendre dans les milieux publics et particulièrement chez les hommes politiques.

Pour Me TASSA André Marie du MRC, il n’a pas connu l’issue de son combat : « Depuis 6 ans nous avons cheminé ensemble pour l’implantation du parti d’abord, et dans le cadre de l’implantation du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dans la région de l’Ouest. Christophe KAMDEM est un valeureux militant. Il était très bosseur, brave et téméraire. Personne ne peut contester son courage et sa détermination. Malheureusement, il laisse le combat en chemin. Notre vœu est que la terre de nos ancêtres lui soit légère et que la mobilisation continue pour que le combat qu’il a commencé mène à la victoire. En ce qui concerne son remplaçant, il a beaucoup travaillé pour que le parti se porte bien. Pour l’instant on pense plus à lui offrir un enterrement digne du combattant qu’il était ».

 Loin de sa famille politique, Pierre SUKAM du SDF déplore son départ de la sphère politique : « C’est une grande perte parce que nous parti de l’opposition, nous concourrons pour le même but à savoir : la libération du Cameroun. Comprendre qu’un monsieur de sa trame, diriger une région ce n’est pas facile en terme politique surtout avec la mouvance actuelle où plusieurs de ses camarades sont interpellés et sont dans les geôles du pouvoir. Ça nous écœure parce que là je peux dire qu’il est à la fleur de l’âge politique. Il abandonne ses camarades et nous autres parce qu’on combat pour le même but. Ça ne peut donc être qu’un sentiment d’amertume, de regret. Parce que quoi qu’on dise, que ce soit le SDF, le MRC et tous ces partis d’opposition vraie, nous aurions souhaité être ensemble, continuez la lutte ensemble. Toutes mes condoléances à sa famille propre et à sa famille politique.»

Dans la même lancée, l’honorable DEFFO OUMBE SA’A GUOUONG regrette le décès du patron du MRC à l’Ouest : «  Loin de la politique, c’est un camarade, c’est un ami avec qui j’ai grandi dans cette ville et le problème politique vient en second lieu. Je suis dans les regrets parce que nous avons perdu ce digne citoyen de la ville de Bafoussam. C’est un opérateur économique bien connu dans le département de la Mifi et ça fait une perte énorme pour l’ensemble des populations de la Mifi. J’adresse mes condoléances les plus attristées à la famille si durement éprouvée parce que c’était un homme politique de la ville ».

Loin du débat d’idée qui les a très souvent opposés, Hyppolite TCHOUTEZO du RDPC qualifie son décès d’une grande perte : « Au delà de leader d’un parti politique il faut dire que c’était un notable de la ville de Bafoussam et opérateur économique de son état. C’est donc une grande perte pour nous parce qu’il contribuait au rayonnement de la cité capitale de l’Ouest. Sur le plan politique, on loue son dynamisme et on peut dire que peu était comme lui qui pouvait être aussi tenace. Pour le moment on ne peut que porter beaucoup de compassion à sa chapelle politique qui vient de perdre un grand homme et dire que Dieu l’accueille dans son royaume parce que ce n’est pas facile. Une perte est une perte, c’est un être humain que nous avons perdu. »

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Décédé des suites de maladies à l’hôpital central de Yaoundé, le promoteur de l’hôtel Impérial quitte la scène dans un contexte où Maurice KAMTO, le président du parti du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, son vice-président Mamadou MOTA,  ainsi que plusieurs autres militants et membres de la coalition pré-électorale sont incarcérés à la prison centrale de Kondengui et certains détenus au SED (Secrétariat d’Etat à la défense) .

Flore KAMGA KENGNE

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