POUR INSUFFISANCE DE CHARGES SELON LA JUSTICE CAMEROUNAISE, CES PERSONNES INTERPELLÉES SE SONT VUES PUREMENT ET SIMPLEMENT LIBÉRÉES CE 12 JUILLET 2019
Depuis le 28 janvier, suite à une marche organisée par le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun dans plusieurs villes du Cameroun, des centaines de manifestants se sont vues alors interpellées à la chaîne. Certains sur les lieux des manifestations et d’autres dans des quartiers et domiciles. Les chefs d’accusation étaient jusqu’ici attendus pour ceux qui n’avaient pas été aussitôt libérés mais déportés dans des prisons loin de leurs lieux de résidence et en majorité à la prison centrale de Kodengui à Yaoundé, tout comme pour certains libérés pour comparaître libre parmi lesquels maître TASSA André Marie.
La nouvelle est alors tombée ce vendredi 12 juillet 2019. Une centaine de militants sont libres. Ils regagnent leurs domiciles selon la justice: << pour insuffisance de charge >>. Toutefois en ordonnant le classement de la procédure: << Donnons mains levée des mandats de détention provisoire décernés contre ceux d’entre eux qui sont détenus, ordonnons également la mise en liberté immédiate de ces derniers s’ils ne sont détenus pour autre cause >>, loin d’une procédure pour réparation des préjudices et tords commis contre eux, la justice Camerounaise les met en garde: <<… Pour y être repris en cas de survenance d’éléments nouveaux liés à leur identification éventuelle pour X…,et des charges nouvelles pour les autres >>
À noter que Maurice KAMTO, le leader du MRC, certains membres du bureau: Celestin DJAMEN, Alain FOGUE TEDOM, Michèle NDOCKI, Martin SONIN et certains membres de la coalition du parti de la Renaissance pendant la présidentielle 2018 tels que Albert DZONGANG, Christian PENDA EKOKA sont accusés d’avoir commis les faits d’insurrection, hostilité contre la patrie, rébellion, réunion et manifestation, attroupement à caractère politique, complicité d’outrage au président de la République, complicité de dégradation des biens publics ou classés, complicité de destruction des biens publics ou privés. Michel NDOCKI est également accusée d’avoir commis les faits de tentative d’émigration clandestine.
Les charges ont été également jugées suffisantes par le juge d’instruction contre une centaine de militants toujours en détention. Charges similaires à celles du leader du MRC.