Il s’agit de ces individus qui avaient attaqué l’école « Mother Francisca international » de Kumba en octobre 2020, et ont tué des élèves.
Les sécessionnistes qui s’étaient introduits dans l’enceinte de l’école « Mother Francisca international » et avaient ouvert le feu sur les apprenants en plein cours ont été condamnés à mort, le 7 septembre 2021, par le tribunal militaire de Buea dans la région du Sud-Ouest. Cette instance juridictionnelle ne sera pas allée de main morte à l’encontre de ces quatre séparatistes anglophones qui avaient attaqué cette école tuant des élèves en octobre 2020.
À en croire l’agence Anadolu, une agence de presse du gouvernement turc qui rapporte l’affaire, ces combattants séparatistes ont été reconnus coupable de « terrorisme, hostilité à la patrie, sécession, insurrection, meurtre et possession illégale d’armes à feu », selon le verdict du tribunal militaire. Ce jugement de première instance est susceptible d’être contesté auprès de la Cour de cassation dans les 30 jours suivant le verdict, selon la loi camerounaise,.
Pour rappel, le 24 octobre 2020, une attaque perpétrée par des séparatistes dans une école à Kumba, dans le Sud-Ouest du Cameroun avait causé la mort de sept personnes dont des enfants âgés de 7 à 12 ans et une dizaine de blessés. Cette attaque avait été condamnée par la communauté nationale et internationale.
Dans un communiqué, le ministre de la Communication, René Emmanuel SADI, a affirmé que « l’objectif des sécessionnistes est de briser la dynamique observée dans la reprise des classes dans le cadre de la rentrée scolaire 2020/2021 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et par là, de dissuader les parents d’envoyer leurs enfants à l’école ». Depuis sa cellule, Sisiku Julius AYUK TABÉ, réagissant via un tweet, avait attribué le tort à une autre faction de sécessionnistes avec qui il dit ne pas partager les mêmes idéologies.