Crise sécuritaire et organisation de la CAN 2021 au Cameroun, crise sanitaire et économique mondiale: plongent le Cameroun dans des mesures de restriction économique obligent.
Le Cameroun est compté parmi les pays les plus endetté d’Afrique auprès de la: “France, chine, FMI etc… Après la CAN à 3000 milliards, il faudra rembourser ! On taxe les Tontines, les transferts de devises, les crédits de téléphone, etc… La dénonciation n’est pas permise sous peine de sanction.“, commente Joseph DJEUGA DJEUGA. En effet, avec la crise sanitaire mondiale, qui vient s’accentuer avec la crise économique mondiale, le lendemain du Cameroun est en alerte; Comme bon nombre de pays dans le monde ! Avec l’organisation de la CAN 2021, ce challenge plonge le pays du Vert Rouge Jaune, davantage dans des situations critiques et d’endettement. Résultats: déséquilibre budgétaire, balance commerciale et de paiement, elles aussi en déséquilibres.
Contexte de crises et dépenses au Cameroun
À côté de ceci, s’associe l’épineux problème de crises sécuritaires, constituées en gros de la guerre du NOSO et celle de BOKO HARAM au Nord du pays. Cette situation jumelée avec la COVID-19, qui menace tout le monde entier, oblige l’Etat camerounais à anticiper avec des mesures de restriction bien ciblées, sans enfreindre au pouvoir d’achat des petits consommateurs, déjà démunis.
L’Etat dans ce cas, a le choix afin d’équilibrer sa balance commerciale, de réduire les importations et augmenter les exportations des produits, comme l’a si bien énoncé le Président Paul BIYA dans son discours à la Nation le 31 Décembre 2021: “Au demeurant, nous devons nous atteler à réduire nos importations et à accroître le volume de nos exportations en augmentant la production locale, si nous voulons relever le défi de la croissance”.
Équilibrer la balance commerciale
En effet, selon le schéma ci haut, les exportations au Cameroun se trouvent bien en dessous des importations. Autrement dit, nous importons plus que nous exportons. Or dans un contexte de rareté des denrées alimentaires, et d’inflation en pleins sur le marché, surtout regardant le marché des denrées alimentaires, la mesure adéquate serait de diminuer le volume des exportations. Mais comme meilleure issue pour le Cameroun, il faut accroître la production locale et consommer locale. D’où le retour rapide à l’industrialisation et à l’agriculture comme avantage concurrentiel sur le plan international. Mais comment y arriver, si la plupart des jeunes, sous l’effet de la mondialisation, n’ont pas mesurés cet avantage?
“Naturellement une facilitation du pouvoir public en place, rendrait fluide le retour au sol. Car à côté de ce grand paradigme, se trouve le problème d’infrastructures et l’accès dans les zones rurales, pôle de l’émergence de l’agriculture. L’existence des routes et du développement rural passant par la modernisation de nos campagnes, permettrait nettement l’attraction de la jeunesse et bien d’autres, au travail champêtre”, renchérit un jeune chercheur.
Augmentation des taxes
Un autre point et qui est appliqué actuellement, serait d’augmenter les impôts et taxes, pour garantir l’équilibre budgétaire et commercial. Étant donné que plusieurs investissements ont été faits pendant cette période, notamment la construction des routes, stades, infrastructures…etc, il faudra combler par les impôts et taxes. Or dans une situation d’inflation, le pouvoir d’achat reste faible, sans augmentation des salaires. D’ailleurs, seulement une miette de camerounais bénéficie de l’augmentation des salaires et donc du coup, urgent de protéger le pouvoir d’achat. Augmenter les prix serait un problème, car cela pourrait aboutir à une autre crise, dite de faim.
Cette situation ne dépend pas uniquement du Cameroun. Les pays fournisseurs des denrées sont eux aussi en crise, et ont arrêté les exportations tout en fermant leurs frontières. Le Cameroun, dont l’Afrique devra PENSER autrement, tout en retournant dans ses atouts.