Un conducteur de taxi a perdu la vie à la suite d’une explosion à Buéa le lundi 08 novembre 2021. L’engin explosif improvisé a été déposé dans son véhicule par un séparatiste ambazonien qui aurait emprunté ledit taxi dans le but d’accomplir sa cruelle mission.
La famille du nommé FEUGANG Baudelaire, ne le reverra plus. Il est passé de vie à trépas suite à une explosion de voiture piégée. Les activistes ambazoniens qui ont revendiqué cet attentat, déclarent que l’attaque est perpétrée, en guise de représailles contre toute personne qui ne respecterait pas le mot d’ordre de ville morte fixé chaque lundi.
C’est la deuxième fois que l’on assiste à l’explosion des taxis dans la ville de Buéa en l’espace d’une semaine. Mais c’est la première fois que l’incident est mortel, et l’opinion redoute déjà la transmutation de la crise anglophone vers une nouvelle forme de combat qui intègre les attentats suicides.
Cet attentat criminel, vient grossir les chiffres des civils tombés sur le champ de bataille, dans un conflit asymétrique où l’armée fait face à un ennemi dissimulé au sein des populations.
Les journées villes mortes, instituées par les séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, imposent une cessation de toutes les activités chaque lundi ; avec des cités qui prennent des allures de villes fantômes.
Une crise sociale désormais transformée en une véritable guérilla, avec des dégâts matériels et humains de plus en plus importants, aussi bien du côté des séparatistes que du côté des soldats républicains.
Les auteurs de cet acte odieux courent toujours, mais les forces de sécurités multiplient les stratégies, en vue de les traquer jusqu’à leur dernier retranchement.