LA LISTE DES PERSONNES INTERPELLÉES PENDANT LA MARCHE ET LA PATROUILLE EST PARTIELLEMENT CONNUE. POUR SUIVRE LE MOT D’ORDRE LANCÉ PAR MAURICE KAMTO, ILS SONT RESTÉS AUX AGUETS ET ONT DÉJOUÉ LA VIGILANCE DES FORCES DE L’ORDRE POUR LAISSER L’EMPREINTE D’UNE MARCHE DE CONTESTATION DANS LA CITÉ CAPITALE DE L’OUEST.
Alors que la ville de Bafoussam est noire des éléments de la police et de la gendarmerie, le dispositif anti-émeute dont le camion transportant le gaz lacrymogène fait le tour de la ville et se stationne à la place des fêtes dès 08 heures du matin.
L’itinéraire de la marche indique le départ à la mairie rurale de Bafoussam pour le carrefour Madelon point de chute en passant par le carrefour Total d’en bas, rond point Biao, palais de justice, carrefour de la poste. La maison du régional du MRC Christophe KAMDEM est encerclé par les forces de maintien de l’ordre aux environs de 10 heures, il déjoue leur vigilance et passe l’annonce à ses camarades du parti. C’est ainsi que plusieurs se déploient sur le lieu initial du départ, le dispositif sécuritaire renforcé et le camion transportant le gaz lacrymogène déporté en face du camp des sapeurs pompiers, plusieurs boucliers sont déversés au même endroit. On pouvait en dénombrer une quinzaine à chaque 100 mètres en remontant vers le lieu dit entrée école normale. Loin de l’équipement anti-émeute, on avait des policiers et militaires armés jusqu’aux dents.
Certains manifestants déjouent la vigilance des forces de maintien de l’ordre et entament la marche au lieu dit agences de voyage avant d’être stoppé au lieu dit “Afrique construction”. Sur ce parcours de 500 mètres environ, arbres de paix en main, ils déclarent : « Non au hold up électoral ! » Des paroles qui figurent sur la banderole qu’ils brandissent pour marcher. Lorsque les forces de maintien de l’ordre barricadent la voix, ils entonnent l’hymne national et le leader prenant les devants bât la cadence. Pendant ce temps, certains tiraillent la banderole et suite à la fessée, ils la lâchent et s’asseyent à même le sol d’autres à genoux puis crient la victoire de Maurice KAMTO en chœur : « Maurice KAMTO PRESIDENT ! ».
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