Le dispositif de sécurité et d’autres commissions de la CAN renforcés, marquent toutes les attentions ce mercredi 02 février 2022 au stade Omnisport de Yaoundé.
La rencontre Sénégal – Burkina Faso, comptant pour les demi-finales de la coupe d’Afrique des Nations au Cameroun, bat tous les records en matière de sécurité. Suite au drame survenu à Olembé le 24 janvier 2022, à l’occasion du match des huitièmes de finale opposant le pays hôte, le Cameroun au Comores, plusieurs mesures ont été prises par le Ministre d’Etat Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand NGOOH NGOOH.
Le dispositif sécuritaire équipé et bien organisé
Ce mercredi 02 janvier 2022, le cordon de sécurité bat tous les records. Le premier poste de contrôle est installé à la rue Marc Vivien FOÉ, à environ un kilomètre de l’entrée du stade. Sur place, tout passe au scanner. Les sacs, les poches, les femmes sont fouillées jusqu’au sous vêtements. Outre ce poste de contrôle, les supporters sont contraints de se plier à un deuxième contrôle, concernant l’aspect sanitaire. Face aux dames, les amoureux et fans de football venus nombreux, présentent leurs tests de COVID-19.
Hormis le pass sanitaire qui était obligatoire pour les précédents matchs, l’on note l’instauration du bracelet sanitaire. Tous les supporters, hommes de médias et les autres corps de métiers, présentent leurs tests de COVID-19 via l’adresse mail, avant d’entrer en possession du bracelet. De quoi comprendre que les mesures prises par le gouvernement sont respectées. Ceux qui proviennent du quartier Fouda ou encore de Nlongkak, rencontrent en chemin ce même dispositif de sécurité. D’ailleurs le long de l’itinéraire, l’on note une forte présence des policiers et gendarmes, qui filtrent tout au passage.
Des engins de la police sont bien en place, parés à toutes éventualités. Du tronçon mobile Omnisport à l’entrée présidentielle, tout est quadrillé par les forces de l’ordre. Depuis les entrées Nord et Sud du stade, les supporters sont disciplinés. En rang, ils passent toutes ces étapes, avant d’accéder au stade. On peut alors entendre, « Nous avons reçu des consignes venant de notre hiérarchie, nous ne pouvons pas vous laisser ».
La Tribune Médias, est pleine à craquer
Dans le secteur de la communication ça va dans tous les sens. Les journalistes accrédités qui étaient installés dans les autres stades de la CAN, ont fait le déplacement pour Yaoundé. Ils prennent part à ce derby des demi-finales Sénégal contre Burkina Faso. Une situation qui entraîne la pénurie des tickets donnant accès à la tribune médiatique. En fait, seul le secteur de la communication enregistré en ligne a reçu le document et les autres journalistes ont réussi à trouver les places au niveau des gradins.
La zone grande tribune vibre au rythme des battements de tam-tams.
Constitué des fans du Burkina Faso à gauche, et du Sénégal à droite, le public chante en dansant aux rythmes de leurs différentes cultures. Même les journalistes se sont transformés en supporters et jubilent toutes actions. Commentent chaque coup de sifflet du central éthiopien BAMLAK TESSEMA WEYESA. Devant la tribune médiatique, le deuxième but Sénégalais fait évanouir les fans.
D’autres secteurs comme la gastronomie sont bien installés. D’ailleurs à la fin de la première mi-temps, les journalistes ont eu droit à un repas.
En rappel, cette rencontre entre le Sénégal et le Burkina Faso a vu la qualification du Sénégal pour la finale. Et aujourd’hui, jeudi 03 février ce sera un autre duel. Celui des Lions indomptables du Cameroun contre l’Egypte au stade Olembé à Yaoundé, à 20h.
